Boko Haram manque d'enlever une religieuse à Yagoua

Boko Haram Arrest Un détachement du BIR au front contre les éléments de la secte terroriste Boko Haram

Fri, 11 Mar 2016 Source: cameroon-info.net

Une patrouille mixte BIR-Comité de vigilance de Waza a interpellé deux membres de la secte islamique Boko Haram, dans la nuit du 02 mars dernier. Selon L’œil du Sahel qui révèle l’information dans son édition en kiosque jeudi 10 mars 2016, les terroristes ont expliqué être des «intermédiaires» de la secte dont la mission consistait à enlever une religieuse du diocèse de Yagoua, précisément de la paroisse de Ndouldaïna dans l’arrondissement de Vélé. Il s’agirait de l’une des deux sœurs de nationalité brésilienne qui officiaient dans cette paroisse.

Selon le journal qui cite des sources proches de l’enquête, les deux membres de la secte Boko Haram ont affirmé qu’au moment de leur interpellation, une équipe avancée se trouvait déjà à Vélé pour cette opération. Les responsables du diocèse de Yagoua ont confié que les deux sœurs ne sont plus à Vélé. Pour plus de sécurité, elles ont été ramenées à Yagoua, chef-lieu du Département du Mayo-Danay.

«Boko Haram a de nouveau besoin d’argent, c’est pourquoi leurs intermédiaires sont prêts à prendre davantage de risques pour enlever des otages dans l’espoir d’obtenir des rançons», a confié une source sécuritaire. Depuis l’arrestation de ces deux terroristes, le niveau de sécurité autour des religieux officiant dans la région de l’Extrême-Nord, en dépit des consignes d’évacuation données par leurs pays respectifs, a été sensiblement relevé.

Pour rappel, quatre religieux ont déjà été enlevés à ce jour dans la région de l’Extrême-Nord par la secte terroriste Boko Haram. Les prêtres italiens Giampaolo Marta et Gianantonio Allegri et la religieuse canadienne Gilberte Bussière avaient été kidnappés dans la nuit du 4 au 5 avril 2014 dans leur paroisse de Tchéré puis libérés le 31 mai 2014, dans les environs d’Amchidé. Cependant, le premier à avoir inauguré le cycle est le Père Georges Vandenbeusch, enlevé dans sa paroisse de Nguetchewé dans la nuit du 13 au 14 novembre 2013 et libéré le 31 décembre 2013.

Une autre religieuse, sœur Albertina Viara, de nationalité Canadienne et travaillant alors à la paroisse de Makoulahé, à 12 kilomètres de Mora, avait échappé pour sa part à un enlèvement le 31 janvier 2014 alors qu’elle assistait à Maroua, à la maison du Vice-provincial au quartier Galdima, à une messe de veillée en hommage à la sœur Jeannette Horbaita.

Source: cameroon-info.net