Boko Haram pille une dizaine de maisons

Des Maisons Incendiées Par Boko Haram Des maisons incendiées par Boko Haram

Fri, 10 Feb 2017 Source: cameroon-info.net

Les assaillants ont emporté dans la nuit du 8 au 9 février dernier des vêtements et des denrées alimentaires.

Dans la nuit du 8 au 9 février dernier, des membres de la secte islamiste Boko Haram ont passé au peigne fin une dizaine de concessions dans le village de Bakarifé, situé à la lisière du Cameroun et du Nigéria, nous apprend le trihebdomadaire L’Oeil du Sahel du vendredi 10 février 2017. Comme butin emporté après leur passage, des vêtements et des denrées alimentaires.

«C’est aux environs de 22 heures qu’ils ont fait irruption dans ma concession. À cette heure-là, tout le village était calme et ils en ont profité pour neutraliser chaque famille et pour nous dépouiller. Ils sont entrés dans chaque maison et emportés des vêtements et des denrées alimentaires», raconte Ismaila Douké, une victime.

Selon le journal, la quinzaine d’assaillants était arrivée dans ce village à vélo et l’a en premier lieu encerclé avant de fouiller les maisons pendant plus d’une heure. Après avoir attaché leur butin sur le porte-bagage des bicyclettes, les malfrats ont pris la poudre d’escampette en fondant dans la broussaille.

Pour les populations, ce genre d’attaque est devenue monnaie courante. «Nous sommes habitués à de telles scènes. Ils nous pillent régulièrement. Si nous avons connu une certaine tranquillité pendant quelques jours, c’est grâce au passage des forces armées qui ont séjourné ici pendant quelque temps. Mais nous étions convaincus que leurs attaques allaient reprendre une fois l’armée retirée», explique Ali Zahaya, une victime.

Il faut dire que le village Bakarifé, situé dans le quartier de Gakara, est régulièrement soumis aux assauts des membres de la secte terroriste. «Cette partie de Gakara est principalement visée parce qu’elle est située à quelques mètres du Nigéria. Ils peuvent donc opérer, et à une simple alerte regagner le Nigéria sans être rattrapés par l’armée ou le comité de vigilance», affirme le président du comité de vigilance. Pour sa part, il souhaite qu’un accent soit mis sur la sécurité, surtout par les forces armées, afin de remédier à ce problème.

Source: cameroon-info.net