Bonne nouvelle pour l’armée camerounaise : Paul Biya fait une énorme surprises aux militaires

Une fois terminé, le campus pourra accueillir environ 200 officiers stagiaires,700 élèves-officiers masculins,150 élèves-officiers féminins,40 cadres officiers et 100 cadres non-officiers

e ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo,a effectué une visite de reconnaissance sur le site de 45 hectares le jeudi 19 octobre 2023, à Ekoum-Abang, arrondissement d’Awaé, département de la Mefou-etAfamba, région du Centre. Constat fait au terme de cette descente surle terrain :le projet de construction du nouveau campus de l’École militaire interarmées (Emia) à Awaé, au Cameroun, est en passe de devenir une réalité, grâce à l’autorisation du Président de la République, chef des Forces armées, Paul Biya. Au fil des années, il est devenu de plus en plus évident que l’Emia avait besoin d’un nouveau site approprié pour répondre à ses besoins actuels. La construction du nouveau campus à Awaé est donc une réponse à cette nécessité d’extension et de délocalisation.Ce nouveau site offrira les infrastructures modernes nécessaires pour former les futurs officiers militaires dans des conditions optimales. La délocalisation de l’Emia vers Awaé permettra également de libérer l’espace occupé par l’ancien campus à Yaoundé, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour le développement urbain de la capitale politique. Cette décision stratégique témoigne de la volonté du gouvernement camerounais de s’adapter aux besoins changeants de l’Emia et de garantir une formation militaire de qualité pour les officiers de demain. Une fois achevé, le nouveau campus marquera encore davantage une empreinte indélébile dans l’excellence de la formation militaire au Cameroun, car il forme les futurs leaders de la défense et de la sécurité du pays. L’Emia a connu une évolution significative depuis sa création en 1959.À l’origine, elle était connue sous le nom d’École militaire Interarmes du Cameroun (Emiac) et a été inaugurée en 1961.En 1976,elle a été rebaptisée École militaire InterArmes (Emia) suite à une réforme, et en 2001, elle est devenue l’École militaire InterArmées (Emia), nom qu’elle porte encore aujourd’hui. Initialement construit à NdzonMelen, un village en périphérie de Yaoundé, l’Emia a été confrontée à l’urbanisation rapide de la capitale politique. Le campus se retrouve désormais en plein milieu de la ville, entouré d’un environnement densément peuplé qui ne permet plus son expansion pour répondre aux besoins croissants des promotions d’Élèves-officiers d’Active. Ainsi, le nouveau campus de cette académie militaire sera équipé d’infrastructures modernes, telles que des amphithéâtres, des salles de cours spécialisées, un bloc administratif,des guérites et des dortoirs pour les élèves-officiers. Il comprendra également des dortoirs pour les troupes, une bibliothèque, un gymnase, un hôpital, des aires d’entraînement...

Une fois terminé, le campus pourra accueillir environ 200 officiers stagiaires, 700 élèves-officiers masculins, 150 élèves-officiers féminins, 40 cadres officiers et 100 cadres non-officiers. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de renforcement des capacités de défense et de sécurité du pays. En effet, le nouveau campus de l’Emia vient compléter les autres campus militaires déjà présents dans la localité, tels que l’École internationale des forces et de sécurité (Eiforces) d’Awaé et le centre de perfectionnement aux techniques de maintien de l’ordre de la gendarmerie. Cette concentration de structures militaires renforcera la présence des Forces de Défense et de sécurité dans la localité et contribuera au développement local, notamment en termes d’infrastructures routières et d’attractivité économique. Ce projet ambitieux témoigne de l’engagement du chef de l’État à assurer la sécurité et la stabilité du pays, tout en contribuant au développement local.