Dans une décision historique rendue ce 6 juin 2025, le tribunal de Paris a permis à Ruth et Mariam, deux petites Camerounaises arrachées à leurs parents, de revoir leur mère après une décennie de séparation. Cette affaire, marquée par des expulsions controversées et des décisions administratives critiquables, met en lumière les luttes des familles immigrées face à un système souvent impitoyable. Découvrez les détails poignants de cette histoire de résilience et d'injustice, ainsi que le rôle trouble joué par certaines associations et autorités dans cette tragédie humaine
La bonne nouvelle du jour : les petites Camerounaises Ruth et Mariam, arrachées à leurs parents en France, ont enfin pu revoir leur mère, dix ans plus tard, ce 6 juin 2025, au tribunal de Paris (voir photo n°3).
Souvenez-vous de cette publication en image du TGV de l’Info concernant la maman malienne et son compagnon camerounais, Jacques Alain Dibena Kouam, à qui l’Aide sociale à l’enfance avait ar*ra*ché leurs deux filles, avant d’expulser Monsieur Kouam du territoire français sans ses enfants ?
Un dossier dans lequel Lejeune Mbella Mbella, alors Ambassadeur du Cameroun en France, avait joué un rôle déterminant, puisqu’il avait signé les documents permettant à la France d’exécuter la mesure d’éloignement de Monsieur Kouam de son territoire, sans lui restituer ses deux filles.
La mère avait également été placée en centre de rétention, mais n’avait pas été expulsée, car l’association juive refusait de lui remettre ses enfants, et l’Ambassade du Mali en France avait exigé que les enfants soient renvoyés en Afrique dans le même convoi que leur mère avant de signer les documents.
La France ayant refusé cette condition, elle a laissé la mère sans papiers sur le territoire, sans jamais lui permettre de revoir ses enfants. Grâce à notre mobilisation, elle a enfin pu les voir ce 6 juin 2025, au tribunal de Paris.
Petite précision : c’est l’association juive Œuvre de secours aux enfants (OSE) qui sé*ques*tre depuis dix ans les deux filles de Monsieur Kouam, Norelisse ( la fille de Michelle Ndo) et, également, Moubarac, âgé de 10 ans, tu€ le 18 mai 2025 sa mère attend toujours de récupérer son corps. Et d’autres enfants camerounais dans le silence complice de l’Ambassadeur du Cameroun en France Grand maître André Magnus EKOUMOU.
En dix ans, les autorités françaises ont attribué la nationalité française aux enfants de Monsieur Kouam sans en informer leur mère et père. Les enfants ont été adoptés, alors que leurs parents sont bien vivants et réclament leur retour.
Ce qui se passe sur les enfants des immigrés dans ce pays peut déjà être qualifié de cr!me contre l’humanité.
Quelle cruauté !
Le TGV de l'info