Bonnes impressions belges d’un voyage au Cameroun

TouristsCameroon Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Mon, 30 Nov 2015 Source: cameroon-tribune.cm

Ils étaient assez fatigués mais bien plus heureux encore pour ne pas ressentir le poids des efforts récents. La trentaine de cyclistes belges que Douala a vus défiler dans ses rues samedi 28 novembre 2015 constituait une colonie de sportifs en vacances assez spéciale. Un club ouvert nommé Vélo Afrique. Pendant la semaine précédente, ils ont parcouru les vertes savanes et montagnes du grand ouest camerounais, jusqu’à Douala la mégapole où ils ont pu mettre pied à terre, dans le charivari d’une ville bien plus trépidante que celles de chez eux en Flandre.

Comme Sabine Beyens, employée d’une grande compagnie de transport aérien qui opère en Afrique, l’image du Cameroun qu’ils ont emportée après un dîner d’au revoir, c’est celle de ce pays si divers et étonnant de gentillesse spontanée. Partout, à Foumbot, à Batcha, à Bangangté, dans les chemins que l’on n’emprunte pas en autocar mais où le vélo tout terrain se sent roi, ils ont parlé avec les gens du pays et goûté la saveur de la gastronomie camerounaise au point de découvrir ce qu’un Belge n’aurait pas pu soupçonner. « Nous avons 800 bières chez nous. Nous sommes le pays de la bière mais ici on a appris à les boire presque chaudes. On dit non glacée... Un truc inimaginable mais qui a marché pendant tout notre séjour », s’enthousiasmait Ben, avant d’enfourcher son deux-roues pour une randonnée touristique dans la capitale du Littoral.

La pagode, palais des rois Bell ; le temple protestant du centenaire ; la stèle des rois Akwa ; la cathédrale des saints Pierre et Paul ; le Mukanda pittoresque château décoré de motifs architecturaux de l’Afrique du temps des pharaons ; la nouvelle statue de la Liberté… Tout ce que le premier arrondissement Douala offre à la curiosité du candidat au dépaysement a permis à ces visiteurs d’achever joyeusement et calmement un séjour trépidant qui vend la destination Cameroun selon le vœu des autorités du tourisme. Qui a rencontré celui de l’association belge Vélo Afrique, à la recherche de nouveaux horizons où se marient l’envie de voyager différemment pour se couper du stress de la vie urbaine occidentale et voir des ailleurs encore proche de la nature et de la vie qui sourit malgré tout.

Source: cameroon-tribune.cm