Le journaliste Bonney Philippe a réagi à l'avertissement qu'il a reçu de la part du Conseil National de la Communication (CNC) pour avoir commenté l'affaire Martinez Zogo dans son émission "Club d'Élites" sur Vision 4. Selon lui, il est injuste d'avoir été sanctionné pour cette affaire, alors que d'autres chaînes en parlent depuis deux ans.
Cette réaction intervient après la 42e session ordinaire du CNC, au cours de laquelle plusieurs médias ont été sanctionnés pour manquement à l'éthique et à la déontologie professionnelle. Parmi les décisions rendues par l'organe de régulation des médias au Cameroun, présidé par Joseph Chebongkeng Kalabubsu, figurent la suspension du média en ligne Actu Cameroun pour une durée d'un mois, ainsi que des avertissements à l'encontre de Jambo FM, d'Alain Denis Ikoul, présentateur de l'émission "LE ONZE ENTRANT", et de Bonney Philippe.
Le média en ligne Actu Cameroun a été sanctionné pour avoir publié un article contenant des informations de nature à "ternir l'image de la caisse nationale de prévoyance sociale". Jambo FM et Alain Denis Ikoul ont quant à eux reçu un avertissement pour "diffusion d'information non fondée", suite à une plainte déposée par Samuel Eto'o, président de la Fecafoot, en mars 2024.
Bonney Philippe a été averti pour avoir fait un "commentaire autour d'une affaire pendante en justice" dans son émission "Club d'Élites" sur Vision 4 le 3 mars 2024. L'émission portait sur l'affaire Martinez Zogo, avec comme invité Charles Tchoungang, conseil de Jean Pierre Amougou Belinga, inculpé dans cette affaire.
Le CNC a également suspendu pour un mois le directeur de publication du journal "L'Indépendant Économie" et l'un de ses journalistes pour "refus de déférer à la convocation du Cnc dans l'affaire qui les oppose au directeur général de l'agence de régulation des télécommunications". Un autre directeur de publication et deux professionnels de médias ont été suspendus pour des cas d'atteinte à l'éthique et à la déontologie professionnelle en matière de communication sociale.
Ces sanctions du CNC rappellent l'importance du respect de l'éthique et de la déontologie professionnelle dans le métier de journaliste et dans la diffusion de l'information au Cameroun.