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Boukar Abdourahim frappe un grand coup à Etoudi, Ngoh Ngoh ne s'y attendait pas

Boukar offre un cheval à la Première dame

Mon, 20 Nov 2023 Source: www.camerounweb.com

La passation de service entre Boukar Abdourahim et l'homme nommé récemment pour le remplacer, n'est plus à l'ordre du jour. Du moins, pour le moment.

Pour s'assurer que cette cérémonie ne se tienne pas comme le souhaitent ses détracteurs, le directeur de cabinet de Cavaye Yeguié Djibril qui refuse de quitter son poste, a engagé des actions à la présidence de la République. Objectif, dire au chef de l'Etat que certains de ses proches ont décidé de l'enlever de son poste. D'après certaines sources, le Dircab et son clan soupçonnent le SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh.

"Contre-offensive de Boukar Abdourahim en direction cette fois d'Etoudi. Un cheval ramené de Tokombéré offert à la 1ère dame sous la manœuvre de Mme Haman secrétaire PAN, et une enveloppe bien gonflée pour l'Amiral Fouda remis à une députée de l'extrême Nord hier à 10h", écrit l'homme politique Aboubakar Ousmane Mey dans un Tweet.

Il faut le dire, une atmosphère de tension règne à l'Assemblée Nationale camerounaise, mettant en lumière les soubresauts politiques avec le limogeage controversé de Boukar Abderahim, ancien directeur de cabinet du président de l'Assemblée nationale Cavaye Yeguie Djibril.

Le 9 novembre 2023, un arrêté signé par Cavaye Yeguie Djibril met fin aux fonctions de Boukar Abderahim, le remplaçant par Kamsouloum Elhadji Hachimi. Cette décision fait suite à des mois de pression de la présidence de la République et des députés anglophones, critiquant les actions de Boukar Abderahim.

La présidence pointe du doigt le discours provocateur de Boukar Abderahim à Tokombere, où il se vantait d'avoir évincé des anglophones de postes clés. De plus, des allégations de détournement de fonds à grande échelle ont été soulevées, mettant en cause l'intégrité financière de l'Assemblée nationale.

Le limogeage aurait dû marquer la fin de la carrière de Boukar Abderahim. Cependant, le 10 novembre, il apparaît à la rentrée parlementaire aux côtés de Cavaye Yeguie Djibril, suscitant la confusion. Des rapports indiquent qu'il aurait menacé les agents de sécurité avec une arme devant la résidence du président de l'Assemblée nationale.

Le 11 novembre, une tentative d'arrestation de Boukar Abderahim échoue, provoquant un bras de fer politique. Des gendarmes, agissant sous les ordres de la présidence de la République, tentent de l'arrêter, mais Cavaye Yeguie Djibril s'y oppose vigoureusement. Le président de l'Assemblée nationale, neveu et beau-fils de Boukar Abderahim, refuse catégoriquement son arrestation.

La situation atteint son paroxysme lorsque le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, et le Colonel Joël Emile Bamkoui de la sécurité militaire sont impliqués. Une intervention téléphonique est nécessaire pour calmer les esprits et promettre de gérer la situation.

Joël Emile Bamkoui, parvenant à maîtriser la situation, emmène les gendarmes avec Boukar Abderahim pour interrogatoire à la SEMIL (Sécurité Militaire). En attendant de nouvelles instructions de la présidence, aucun document signé par l'ex-Dircab ne sera considéré comme officiel.

Cette crise à l'Assemblée Nationale soulève des questions cruciales sur la gouvernance et l'autorité politique au Cameroun. La présidence de la République doit maintenant clarifier ses intentions, laissant la nation dans l'expectative d'un dénouement politique incertain.

Source: www.camerounweb.com