Le président du MRC, Maurice Kamto
Actuellement, seul un coup d'Etat ou une insurrection populaire peut renverser le régime Biya au Cameroun. Malgré les incitations des opposants pour que les populations puissent s'inscrire sur les listes électorales, il semble que cela ne servira pas à grand chose.
Selon l'analyste politique Pierre Blériot Nyemeck, les acteurs politiques camerounais les plus populaires et qui ont une chance de battre Biya en 2025 (encore que les conditions d'organisation de l'élection ne donnent aucune chance aux opposants), seront hors course pendant les élections.
"Les deux qui étaient derrière Biya à l'élection présidentielle de 2018, sont techniquement mis hors compétition. Cabral Libii, parce qu'il n'a plus l'appareil politique qui doit l'investir bien qu'ayant des députés. Kamto, parce que l'appareil qui doit l'investir n'a pas qualité à le faire. Ensuite viennent donc les regroupements des Elimbi Lobe et autres, qui pour le moment n'ont pas la substance, mais qui auraient pu quand même récupérer ces deux mastodontes. On ne comprend pas comment Biya a réussi à dire aux Elimbi Lobe de ne pas s'allier à ces deux personnes. Ce gars de Biya il faut le décorer. Finalement, il n'y a donc rien au Cameroun. Ça veut dire que le boulevard est ouvert en 2025 pour Paul Biya", a déclaré Pierre Blériot Nyemeck, dans l'émission Libre expression ce weekend.
Kamto qui a annoncé depuis plusieurs mois sa candidature pour 2025, est convaincu qu'il participera à la prochaine élection présidentielle et que sa candidature ne souffre et ne souffrira d'aucun problème.
"Ne vous préoccupez pas du sort de ma candidature, elle ne fait pas l'ombre d'un doute. Je serai candidat. Préoccupez vous d'inviter les camerounais à s'inscrire sur les listes, d'aller voter et contrôler le vote", a déclaré Kamto à propos de sa candidature.
Le président du MRC ne donne pas plus d'explications sur les élus qui parraineront sa candidature.
