En marge de la braderie foncière orchestrée par ses cohéritiers, Mbia Essama Jean Claude, est aujourd’hui menacé de mort, pour avoir saisi et obtenu du Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, l’autorisation d’établissement de son titre foncier en sortant de l’indivision familiale ; en application d’une décision de justice datant de 2016.
Jeté arbitrairement en cellule, puis déféré au parquet de Mfou, le Propriétaire d’une parcelle de 3 Hectares dans la Mefou et Afamba, qui vient d’être mis en liberté par le Garde des Sceaux, subit depuis plusieurs mois les foudres d’une coalition maffieuse. Avec la complicité de la gendarmerie et de certains magistrats, des membres de sa famille promettent de l’éliminer physiquement.
C’est l’histoire d’un Camerounais dont la vie est devenue un enfer. Incarcéré depuis mardi dernier à la compagnie des‘État majors de la gendarmerie nationale à Yaoundé pour avoir eu à empêcher qu’on ne construise sur son terrain, il serait déférer à la prison principale de Mfou ce jour sous le fallacieux prétexte de” tentatives d’assassinat”. Une injustice qui met en relief la bataille fratricide entre membres d’une même famille et le jeu trouble des acquéreurs de terrains.
Au centre de la brouille, un terrain de 3 hectares situé dans le département de la Mefou et Afamba, région du Centre. Ce terrain qui aiguise l’appétit des uns et des autres, appartient officiellement à sieur Mbia Essama Jean Claude, Marie et père de plu sieurs enfants. C’est du moins ce qui ressort du procès-verbal du conseil de famille dont nous avons eu copie.
En effet, à la suite du décès du chef de famille, un conseil de famille s’est tenu avec comme seul point à l’ordre du jour, la répartition du terrain laissé par le défunt. Chaque enfant s’en est sorti avec sa parcelle. Mbia Essama Jean Claude en a eu 3 hectares. Pour donner une forme juridique a cette décision familiale et afin de permettre à chaque ayant droit de sortir de l’indivision, la justice a été saisie.
En 2016, une grosse de justice a été rendue publique, entérinant la décision du conseil de famille. Le hit commence à partir du moment où les frères de Mbia Essama Jean Claude décident de brader leurs parts de parcelles. ” Quand ils ont terminé de vendre leur part, ils ont commencé à liquider la parcelle de leur frère Mbia Essama Jean Claude”: s’offusque une source familiale.
Et d’ajouter, ” Mbia Essama Jean Claude s’est opposé catégoriquement à cette vente. Ces frères avec la complicité de certains éléments de la gendarmerie et de certains magistrats, vont l’interpeller et jeter en cellule comme un rat”. Depuis lors, ce père de plusieurs enfants ne passent plus une semaine sans être arrête et gardé par les forces de l’ordre, accusées à tort ou à raison de recevoir d’importantes sommes non seulement des frères de la victime mais aussi des acheteurs qui tirent les ficelles dans l’ombre.
Une bonne partie de terrain de sieur Mbia est aujourd’hui bradée par ses propres frères. Une information confirmer par plusieurs acheteurs qui nous avons rencontré sur le site.” Chaque fois que ses frères veulent vendre son terrain, on crée une histoire et on l’arrête. Pendant qu’il est en garde à vue, on vend tout son terrain”, explique le voisinage. Pour l’entourage social, la vie de père d’enfants est plus que jamais en danger et le gouvernement doit faire quelque chose pour le protéger.
Eyebe Ayissi en sapeur-pompier
Sieur Mbia Essama Jean Claude est également menacé de mort parce qu’il a osé saisir le ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières. Ceci dans le but de sortir de l’indivision. Eyebe Ayissi se fondant sur la décision de justice a donné son accord de principe. Ainsi, le Mindcaf a ordonné les services du cadastre de la Mefou et Afamba de diligenter les procédures afin qu’Essama puisse établir son titre foncier.
Sauf que les services des cadastres discutés ont décidé de bafouer les prescriptions du Mindcaf en accompagnant plutôt le frère de la victime dans leurs basses manœuvres. Courroucé, le Mindcaf a décidé de les limoger. Actuellement, la procédure est en cours pour la sortie de l’indivision. Et des tètes pourraient continuer de tomber bien que sieur Mbia Essama Jean Claude méditent son sort à la prison principale de Mfou. Affaire à suivre !