Braquage des caisses du Cameroun : Alamine Mey dit non à Ngoh Ngoh

Le ministre de l’Economie, Alamine Mey, est convaincu d’avoir détecté une nouvelle opération de braquage des caisses de l’Etat par le secrétaire général de la présidence de la République, l’homme à la punk, en complicité avec la directrice générale de l’autorité aéronautique, Koki ASSOUMOU.

En effet, en 2022, dans le plus grand secret, l’homme à la punk a monté en complicité avec Koki ASSOUMOU un projet de construction de 4 nouveaux aéroports : Tiko, Bertoua, Kribi et Ebolowa. Ils ne consultent ni les ministères des Transports, de l’Economie et encore moins des Finances.

Les deux partenaires qui voulaient déjà construire il y a trois ans un hôtel 5 étoiles pour le compte de l’Autorité aéronautique non loin de l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, sans avoir pour le moins du monde informé le vieux Bello Bouba MAIGARI, ont déjà choisi eux mêmes les prestataires qui vont construire les 4 aéroports.

Celui de Tiko y a même fait un tour sur le prétendu site retenu… Naturellement, tous les quatre prestataires que personne n’ignore à l’Autorité aéronautique, sont des proches de l’homme à la punk. L’homme à la punk et la DG sont convaincus que les fonds seront si rapidement disponibles qu’ils les ont inscrits dans le budget de l’Autorité pour l’exercice 2023 alors même que les projets sont toujours dans les tiroirs du MINEPAT.

Donc, le dossier a été transmis à ALAMINE Mey pour simple validation et recherche des crédits nécessaire auprès des bailleurs de fonds. Il lui a même été suggéré dans un premier temps de loger lesdits fonds à la Caisse Autonome d’amortissement.

Loin de la recherche des fonds, le ministre de l’Economie est opposé à l’idée même de la construction de 4 nouveaux aéroports alors que le pays, sérieusement endetté, peine à rentabiliser les aéroports existants.

Plus grave, il s’agit de rechercher 1000 milliards pour la construction des 4 aéroports selon l’homme à la Punk et la DG de l’autorité aéronautique dans leurs prévisions approximatives.

Autant dire que le pays en dépensera au moins le double si l’on se réfère au système des dépassements mis en place pour piller les fonds de l’Etat. Le complexe sportif d’Olembe en est la parfaite illustration.