Dans un récent post d'analyse, Jean Crépin Nyamsi évoque la possible implication du TAS (Tribunal Arbitral du Sport) dans des affaires judiciaires liées à Samuel Eto'o et s'adresse aux présidents de clubs de football et aux hommes politiques camerounais.
Il met en garde contre les conséquences de s'engager dans des litiges juridiques avec Samuel Eto'o en soulignant sa puissance et son réseau d'influence. Il indique également que les dirigeants camerounais devraient apprendre à développer leurs réseaux politiques pour être plus efficaces. En fin de compte, il encourage à reconnaître la défaite plutôt que de persister dans des actions juridiques qui pourraient échouer.
« Finalement, le TAS sera une partie de la justice camerounaise à l'étranger ? Chers Présidents, préparez-vous pour affronter Samuel Eto'o en 2025 sinon, vous allez installer vos matelas au TAS. Pour résoudre un problème, on se prépare sérieusement en mettant sur pied des stratégies et des moyens financiers. Vous connaissez vos comportements quand l'on vous propose de l'argent pendant la campagne n'est-ce pas? Au lieu de faire les économies de votre argent, vous faites des tourettes au Tas et c'est de l'argent dépensé. Vous allez battre campagne le moment venu avec quoi ? », écrit-il.
« Le TAS, la CAF, la FIFA et même le gouvernement camerounais ne feront pas tomber Samuel Eto'o. Le même conseil que je vous donne, est celui que j'ai toujours donné aux hommes politiques de l'opposition camerounaise. Samuel Eto'o a soigné son carnet d'adresses, il a un réseau très large, influent et beaucoup de signataires de votre document ont des relations de ses relations. Il faut regarder les hommes politiques camerounais pour comprendre la pauvreté de leur carnet d'adresses. De Kamto à Cabral Libii, personne n'a même jamais été reçu par un chef d'état de la sous-région. Par contre, les ministres du Président Paul Biya rencontrent de temps en temps les leaders des autres pays. En Afrique de l'ouest, les leaders de l'opposition ont une association et se parlent régulièrement et tiennent mêmes les réunions de crise », poursuit l'ancien candidat à la présidence de la Fecafoot.
« En Afrique centrale, les leaders n'ont que leur base politique et pensent qu'ils peuvent gagner une élection sans carnet d'adresses. Ils ne connaissent personnes et leur réseau est le plus nul de l'histoire de la politique en Afrique. Revenons aux présidents des clubs de football qui ne savent plus sur quel terrain joué actuellement. Ils ont déjà essayé avec le dossier de la condamnation de Samuel Eto'o en Espagne. Le TAS a dit, je ne suis pas compétent pour en parler. Ils reviennent maintenant avec l'histoire du coup de poing au Qatar avec l'espoir que la FIFA, la CAF et le TAS se prononcent pour faire tomber Samuel Eto'o. Chers Présidents, Samuel Eto'o est beaucoup plus costaud et malin que vous. Prière de prendre le temps pour la prochaine élection sinon , vous aurez vos matelas au TAS avec des séjours réguliers. Les armes ne sont pas égales actuellement. Reconnaître une défaite n'est pas un aveu de faiblesse. Mais, un signe de reconquête du territoire », a conclu Dr Jean Crépin Soter NYAMSI.