L'affaire en elle-même est restée en coulisse. Mais selon Roland Tsapi, l'affaire de la SNH rappelle les tensions entre la Fécafoot et le MINSEP. Le journaliste va jusqu'à indiquer que le maintien de Moudiki ne marque pas la fin des hostilités.
En effet, selon Tsapi, la véritable confrontation commence maintenant, avec un Ferdinand Ngoh Ngoh dont l'autorité a été défiée et qui pourrait ne pas laisser passer cette opportunité sans réaction, même si quelque part c'est Paul Biya qui a tranché.
"Avec cette affaire SNH on est en train de revivre ce qu'on a vécu entre la Fécafoot et le MINSEP (...) Après la confirmation d'Adolphe Moudiki, on ne peut pas dire qu'il y a un cessez-le-feu. C'est maintenant que le feu commence à brûler effectivement. Il ne faut pas penser que Ferdinand Ngoh Ngoh, qui voit son autorité bafouée, va laisser les choses se passer ainsi." a indiqué Roland Tsapi (directeur des rédactions Balafon média) dans LE GRAND PLATEAU sur Balafon TV.
Le journaliste va plus loin et annonce des hostilités pour 2025 qui tirent leur sources des problèmes actuels entre Moudiki et Ferdinand Ngoh Ngoh.
"On ne peut pas s'empêcher de lier ce qui se passe à la SNH au contexte politique actuel, qui est celui de la bataille de succession à la tête du Cameroun. Si Ferdinand Ngoh Ngoh tient à ce que Adolphe Moudiki soit remplacé, on pourrait légitimement penser qu'il est en train de placer ses hommes." a-t-il indiqué avant d'ajouter : "Pourquoi cette affaire SNH maintenant à l'approche de 2025 ? Étant donné que c'est la SNH qui pourvoit la caisse noire de la présidence, peut être qu'on a besoin de l'argent pour faire un certain de nombre de choses en 2025. Et il faut que celui qui est à la tête de la SNH soit quelqu'un qu'on peut contrôler."