Breaking News : depuis Kondengui, Amougou Belinga se déchaîne sur un haut cadre du groupe l'Anecdote

Amougou Belinga alias Alpha Bravo, l'un des principaux suspects commanditaires de l'assassinat de Martinez Zogo est dans tous ses états depuis qu'il est maintenu à la prison principale de Kondengui. Alors qu'il avait confié à des proches qu'il a tout mis en jeu pour sortir de prison ce lundi 4 mars 2024, il a été surpris de se voir plutôt y maintenir et renvoyer à la barre par le juge d'instruction Ndzie Pierrot Narcisse dans son ordonnance de renvoi rendue publique vendredi dernier.

« Amougou Belinga n'en revient pas. Lui qui s'apprêtait discrètement à sortir de prison après avoir déboursé d'énormes sommes d'argent va encore y rester pour longtemps. Il n'imagine pas que la prison principale de Kondengui demeurera son biotope où il passe ses journées à jouer au Ludo et à recevoir des petites filles sexy dans une salle en toute discrétion pourtant les visites se font dans la cour. Dans son stress et sa colère, il soupçonne certains de ses proches d'être à l'origine de l'échec de ce second plan pour son évasion après la première tentative du 1 er décembre 2023 malgré son implication supposée dans cet assassinat odieux », rapporte le lanceur d’alerte Paul Chouta

Selon le lanceur d’alerte, parmi les personnes qu'il soupçonne, figure Isaac Pone, l'administrateur Directeur Général du groupe l'Anecdote. Ce dernier est accusé par Amougou Belinga d'être complice de ses ennemis et d'avoir fait échouer son plan d'évasion. Ainsi, Amougou Belinga a décidé de le limoger de son poste lors d'une réunion qui vient de se tenir à la prison principale de Kondengui. Selon des sources pénitentiaires ladite réunion s'est tenue en présence d'autres employés du groupe l'Anecdote.

Depuis son arrestation, Amougou Belinga a déjà licencié plus d'une trentaine d'employés du groupe l'Anecdote. Ajouter à cela, la liquidation de Télé Sud. Tout porte à croire qu'on s'achemine vers la chute de l'empire du Zomloa de la mafia, lequel empire il a érigé avec l'argent des Camerounais pillé à travers les Lignes 94, 65 et 57 grâce à ses amis Louis Paul Motaze, ceux de la présidence de la République et autres.