Breaking : départ annoncé de Ferdinand Ngoh Ngoh de la présidence après 14 ans de service

Ngoh Manoir Appel au départ

Thu, 24 Apr 2025 Source: www.camerounweb.com

Après des années au service de Paul Biya, l’heure est venue pour Ferdinand Ngoh Ngoh de rendre les clés de son bureau. Personne n’est éternel, il arrive une période où il faut savoir quitter le sommet avant que le sommet ne vous quitte. C’est la conviction personnelle de Christian Emvolo. L’analyste politique approuve le départ de Ferdinand Ngoh Ngoh alias l’homme à la punk du secrétariat général de la présidence de la République.

La conjoncture politique actuelle du Cameroun est profondément marquée par une crise de confiance envers ses institutions, aggravée par la présence de Ferdinand Ngoh Ngoh au poste de secrétaire général de la présidence. Depuis sa nomination en 2011, sa présence est souvent perçue comme un facteur de division au sein du gouvernement et dans la société camerounaise, entraînant des conséquences notables sur le fonctionnement de l'État et sur la vie quotidienne des citoyens.

En tant que secrétaire général, Ferdinand Ngoh Ngoh est censé assumer un rôle d'harmonisation des actions gouvernementales. Toutefois, sa gestion est fréquemment jugée clivante, créant des tensions non seulement entre les différentes entités de l'exécutif, mais aussi avec les citoyens. Cette dynamique a engendré une perception croissante de l'inefficacité et de l'absence de légitimité des institutions publiques, sapant ainsi la confiance des Camerounais dans leur gouvernement.

Le départ de Ferdinand Ngoh Ngoh pourrait représenter une occasion déterminante pour le Cameroun. En effet, sa personnalité controversée et son style de gouvernance semblent avoir instauré un climat de méfiance généralisée, entravant la capacité du gouvernement à fonctionner de manière cohérente et efficace. Les tensions internes, la division entre les ministères et le défi constant des décisions judiciaires révèlent un système qui peine à se réformer et à répondre aux besoins des citoyens.

Un changement à la tête du secrétariat général pourrait non seulement atténuer les frictions au sein du gouvernement, mais également restaurer la confiance entre les acteurs politiques et sociaux. En remplaçant Ferdinand Ngoh Ngoh, Paul Biya aurait l'opportunité d'initier un processus de renouvellement et de réforme, une démarche susceptible de rassembler les différentes forces sociales autour d'objectifs communs.

Sur le plan économique, la situation demeure préoccupante. Le manque de cohérence dans la gouvernance, associé à des nominations souvent perçues comme reposant sur des critères personnels plutôt que sur le mérite, nuit à l'efficacité des politiques publiques. Les entreprises font face à une instabilité qui limite leurs capacités d'investissement et de développement. L'arrivée d'un nouveau secrétaire général, porteur d'une vision renouvelée, pourrait favoriser un environnement plus propice à la croissance économique et à l'innovation, éléments essentiels pour surmonter les défis socio-économiques du pays.

Enfin, sur le plan social, le départ de Ferdinand Ngoh Ngoh pourrait également contribuer à diminuer les tensions entre les différentes communautés. La perception d'un gouvernement déconnecté des réalités vécues par les citoyens est exacerbée par les actions et décisions de l'actuel secrétaire général. Un changement à ce niveau pourrait permettre de rétablir un dialogue constructif entre les institutions et la population, favorisant ainsi une plus grande participation citoyenne et un engagement collectif pour la stabilité et le développement du pays.

Pour tout dire, la présence de Ferdinand Ngoh Ngoh au sein du gouvernement est devenue un obstacle majeur à la réconciliation et à la remobilisation des forces vives du Cameroun. Son départ pourrait ouvrir la voie à une dynamique nouvelle, permettant à la République de retrouver un chemin vers la stabilité, la confiance et le développement. Dans un contexte où une large majorité de la population aspire à un changement significatif, il est crucial que Paul Biya considère cette option comme une occasion de redéfinir les contours de son gouvernement et de répondre aux attentes croissantes des Camerounais.

Source: www.camerounweb.com