C’est une information exclusive que nous venons d’avoir, confirmée par plusieurs sources. L'étau se resserre davantage sur Sylvia Bongo Ondimba, la désormais ancienne première dame du Gabon.
Dame Sylvia qui était en résidence surveillée depuis la chute de son époux Ali Bongo vient d'être inculpée par la justice gabonaise pour « blanchiment de capitaux », « détournements massifs des fonds gabonais », « signatures sans qualité », « faux et usage de faux », selon un lanceur d’alerte.
Sylvia Bongo prenait donc plaisir à apposer sa signature sur des documents officiels sans autorisation. Comme le faisait également son fils, vu comme le successeur d’Ali Bongo.
C’est donc la prison « en téléchargement pour Sylvia Bongo Ondimba ». Elle a été dessaisie de tous les biens immobiliers par l'État au grand bonheur du peuple gabonais.
« La justice de Dieu, c'est le temps et nul ne pourra s'y soustraire. Ah oui, la déchéance de ça », tonne un activiste camerounais qui se réjouit de la situation.
Radio France Internationale (RFI) confirme qu’il s’agit d’une nouvelle retentissante : « ce vendredi 29 septembre 2023, près d'un mois après le coup d’État qui a fait chuter l’ancien président Ali Bongo, son épouse, Sylvia Bongo, a été inculpée. L’ex-première dame est officiellement accusée de "blanchiment de capitaux, recel, faux, et usage de faux" ».
On nous indique que la dame de fer du Gabon a été entendue le 28 septembre 2023 par un juge d’instruction. Depuis le 30 août où le coup d’État a eu lieu, la Franco-Gabonaise était retenue dans un lieu inconnu. Sans que rien n’y soit fait, ses avocats ont porté plainte en France pour détention arbitraire et prise d’otage.
Le fils de Sylvia, Noureddin Bongo Valentin est lui déjà en prison. On a même vu une photo de lui circuler sur la toile. Il attendait comme tous les autres prisonniers, son tour pour aller chercher sa part de nourriture. Que les choses peuvent basculer du jour au lendemain.