Au pays, il n’y a pas un seul jour qui passe sans qu’on ne parle d’Eto’o. Il y a forcément un sujet lié à la famille que les citoyens sur les réseaux sociaux arrivent à se mettre sous la dent. La légende Samuel Eto’o a accepté qu’il en soit ainsi à la seconde où il a décidé de faire une carrière professionnelle, surtout qu’elle est sans aucun doute réussie, après son passage dans les grands clubs d’Europe, faisant de lui l’un des footballeurs les plus riches de la planète.
Maintenant, les éloges sont quelque peu moins fréquents et ce depuis qu’il est devenu le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) après une élection non contestée. L’ancien sociétaire de Chelsea Football Club et de l’Inter Milan, entre autres clubs, a une gestion jugée inappropriée la plupart du temps.
On se souvient de son coup de pied donné à ce youtubeur algérien qui l’a énervé, son emportement face au coach de l’équipe nationale Marc Brys et au représentant du ministère des Sports Cyrille Tollo qui étaient venus à une réunion qu’il a convoquée, son bras de fer avec l’autorité Narcisse Mouelle Kombi, le scandale de trucage de matchs et de corruption des arbitres dans lequel il est impliqué avec le président de Victoria United, etc.
Les affaires qui salissent le nom de Samuel Eto’o sont nombreuses depuis qu’il est le boss de la fédé. Et les malheurs s’enchaînent pour lui. L’un d’entre eux a été aussi le décès de son père David Eto’o. Dans l’intimité familiale, ils l’ont enterré il y a quelques mois, avec le soutien du président de la République Paul Biya.
Justement, feu David Eto’o a été honoré à titre posthume par Paul Biya au grade d’Officier de l’Ordre de la valeur. Une distinction qui témoigne de son héritage et de son impact au sein de la société camerounaise.
La note signée à Yaoundé le 18 novembre 2024 précise que vu la Constitution, vu la loi n° 2019/007 du 25 avril 2019 portant régime des Ordres nationaux, décrète que Feu David Eto’o, patriarche à Ngambe, est à compter du 13 avril 2024, promu au grade d’Officier de l’Ordre de la valeur, à titre posthume.
Samuel Eto’o et les autres membres de la famille doivent être très content de cet honneur qui est fait à leur défunt. Plus que jamais, l’homme né le 10 mars 1981 à Nkon se bat désormais pour montrer à tout le monde qu’il est l’homme de la situation, celui qui peut redonner au football camerounais sa hauteur d’antan.