Breaking news : un autre ministre du gouvernement démissionne

C’est la catastrophe qui semble se dessiner au sein du gouvernement dont le chef est Joseph Dion Ngute, l’homme de main de Paul Biya. Issa Tchiroma Bakary a ouvert la boite de Pandore. Ce qu’on croyait jusqu’ici très difficile à réaliser, notamment quitter la fonction ministérielle sous l’ère Biya et tous les privilèges offerts par le poste, est devenu curieusement une "chose aisée" pour nombre de personnes, surtout à quelques mois de l’élection présidentielle.

C’est au tour maintenant du ministre délégué auprès du ministère de l’Environnement de démissionner. Le membre du gouvernement a choisi d’arrêter son combat pour le bien-être des citoyens, en tout cas celui dans lequel il porte le manteau de ministre.

Nana aboubakar vient de jeter l’éponge et quitte de façon surprenante le gouvernement. Lui qui était jusqu’ici ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement a visiblement compris que le vrai pouvoir est usurpé depuis plusieurs années par des personnes plus imposantes comme Ferdinand Ngoh Ngoh, Chantal Biya, Samuel Mvondo Ayolo.

Ceux-là « gouvernent sans mandat le Cameroun à la place d’un Paul Biya qui n’est plus physiquement en forme », nous confie une source proche de l’affaire. Ainsi, Nana Aboubakar démissionne, comme l’ont fait avant lui Issa Tchiroma et Belo Bouba Maïgari.

Justement Tchiroma s’est aperçu d’une chose qui l’a motivé à rendre le tablier : « Pendant les 14 dernières années, le chef de l’État qui présidé aux destinées de notre nation qui veille à ce que les choses se déroulent normalement n’a pas organisé un seul Conseil de ministre. La deuxième observation, c’est que le président de la République donne l’impression d’être distant ».

C’est à croire, dit-il, que le pouvoir a cessé de lui procurer le plaisir, l’honneur de présider aux destinées de notre nation. « Par exemple, au niveau du gouvernement, il y a 4 ministres qui sont décédés qui n’ont pas été remplacés. Les populations s’interrogent. Nous qui étions ses collaborateurs, on s’interroge. Le chef de l’État nous donne l’impression d’être autiste », déplore le désormais ex-ministre.