Un gradé de la police a trouvé la mort à Ebolowa, communauté urbaine située au cœur de la forêt équatoriale, chef-lieu de la région du Sud et du département de la Mvila. Il s’appelle Dahirou et les circonstances de son décès étaient inconnues jusqu’à ce que le journaliste bien renseigné Boris Bertolt lève les voiles sur celles-ci.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le lanceur d’alertes titre : « Ebolowa : les circonstances du décès du commissaire de police retrouvé mort dans son bureau ».
Boris Bertolt développe que « le commissaire divisionnaire Dahirou, deuxième adjoint au délégué régional à la sûreté nationale de la région du Sud a été découvert mort dans son bureau par ses collègues dans la matinée du jeudi 11 mai 2023 à Ebolowa.
Mercredi soir vers dix-sept (17) heures, le commissaire Dahirou dit au revoir à son épouse car il doit assurer la garde toute la nuit à l'hôtel de police. Jeudi matin, il n'est pas toujours rentré à la maison, son épouse lui passe un coup de fil, sans réponse.
Elle insiste, le téléphone sonne, toujours pas de réponse. Elle se dirige dans les services du commissariat et demande où se trouve son époux. Ses collègues lui répondent qu'il était de garde mais il doit déjà être rentré.
L'épouse rétorque que le commissaire Dahirou n'est pas rentré, en plus son téléphone sonne sans réponse, ce n'est pas dans ses habitudes. C'est alors qu'après avoir frappé à la porte du bureau, ses collègues vont la défoncer, le trouvant inerte.
Son décès a été confirmé au public par le président de l'association des jeunes du Diamaré. Originaire de Rey Bouba, ses obsèques ont eu lieu le même jour selon la tradition musulmane.
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La victime Dahirou
Admis au concours direct des élèves commissaires à l'école nationale supérieure de police de Yaoundé, promotionnaire du commissaire Junior Zogo, aujourd'hui en exil.
Le commissaire divisionnaire Dahirou a officié à la police judiciaire de Yaoundé avant son affectation à Ebolowa. Il est décrit comme un homme serviable, calme, sympathique et généreux ». Le Cameroun perd un grand homme, Paul Biya perd un de ses éléments sûrs.