Breaking : un autre pays supprime les visas pour les voyageurs camerounais

Beaucoup de pays commencent par fermer leurs frontières aux étrangers pour des raisons démographiques, et surtout des motifs liés à la géopolitique. Le Cameroun fait peur et ses citoyens sont en train de "fuir".

Certains d’entre eux se rendent aux États-Unis d’Amérique, d’autres au Canada, France, Belgique, Suisse, etc. La situation au pays (insécurité, vols, viols, assassinats, règlements de comptes, corruption…) est tellement alarmante que des habitants prennent même le risque de passer par la mer pour rejoindre l’Occident.

Et ce n’est pas la nouvelle que nous nous apprêtons à donner qui va arranger les choses. Le Kenya va supprimer les visas d’ici la fin de l’année pour tous les visiteurs africains, y compris les Camerounais.

« C’est un pas de plus dans l’intégration africaine. Le président kenyan William Ruto a annoncé sa décision de supprimer l’obligation de visa pour tous les visiteurs africains d’ici la fin 2023 afin de renforcer les échanges commerciaux et de favoriser des liens économiques plus étroits avec d’autres pays africains », relaie le confrère Boris Bertolt.

L’homme politique a fait l’annonce lors de son discours d’ouverture à la Conférence des trois bassins sur le changement climatique à Brazzaville au Congo.

« Depuis 2022, seuls les Seychelles, la Gambie et le Bénin autorisent l'entrée à tous les citoyens africains sans visa, selon un rapport soutenu par l'Union africaine (UA), rappelle Boris Bertolt.

Il y a quelques mois, nous évoquions déjà le cas du Canada qui donne des avertissements à ses citoyens désireux de se rendre au Cameroun. Le gouvernement canadien redoute le banditisme, la corruption, la criminalité, le cambriolage, les agressions qui se passent dans le pays présidé par Paul Biya.

Il a décrié dans une note officielle les niveaux de risque : « Faites preuve d'une grande prudence au Cameroun en raison du taux élevé de crimes violents dans certaines régions et des tensions qui ont cours dans la région du Sahel », pouvait-on lire par exemple.