Le journaliste Paul Chouta a rédigé un texte dans lequel il parle de Brenda Biya, la fille de Paul Biya. "Brenda Biya, arrête de manipuler les Camerounais", écrit-il, dans ces lignes que nous vous proposons de découvrir.
Bien que certains voient en Brenda Biya les prémices d'un dysfonctionnement psychologique dû à une prise de drogue dure, la fille de Paul Biya dont les sorties ont toujours suscité de l'émoi et de la compassion est en réalité une dangereuse communicatrice politique à la solde du régime de son père.
Après observation, cette fille est loin d'être un junky où une toxico-dépressive. C'est une politicienne et doit de ce fait être considérée par les Camerounais comme telle.
Constatant que les Camerounais s'interrogent de plus en plus sur la capacité de son père à gouverner, au moment où les tensions sociales sont perceptibles à la suite de la hausse du prix du carburant et de la vie chère, elle vient d'être encore utilisée par les cabinets de communication chèrement payés par le cabinet civil aux fins de détourner l'attention du peuple camerounais. C'est pourquoi dans sa dernière sortie, elle dévoile la stratégie adoptée pour empêcher la colère des Camerounais sur son père. Elle brandit de ce fait l'argument panafricaniste selon lequel les Occidentaux n'aiment pas son père, qu'ils disent que son père est vieux tout simplement parce qu'il ne collabore pas avec eux. Ce qui est archi faux.
Le but de cette sortie bien amenée et structurée c'est de créer un front anti-européen au Cameroun et de présenter Paul Biya comme une victime des Occidentaux. L'objectif est de pousser les Camerounais à trouver un adversaire en lieu et place de son père qui est pourtant responsable de la situation chaotique actuelle du pays.
C'est la même stratégie que certains soit disant panafricains corrompus ont adoptés sur des médias depuis une dizaine d'année pour maintenir les dictateurs africains honnis par leur peuple au pouvoir (Afrique Média, etc.).
On se souvient aussi qu'en pleine crise de Covid, alors que le peuple camerounais demandait où est passé Paul Biya, cette même Brenda avait fait des curieuses sorties au palais présidentiel et à l'hôtel Intercontinental à Genève qui avaient détourné l'attention du peuple relativement à la vacance du pouvoir.
Le terme subliminal qu'elle utilise plusieurs fois dans son dernier récit exprime exactement ce qu'elle fait : présenter une image d'une toxico-junky qui va susciter de la compassion, mais en réalité qui veut faire passer un autre message. De même, dans ce même texte bien écrit et supposément conservé dans son cahier intime, elle ne fait pas allusion aux illuminatis qui seraient, selon elle, contre son père et elle au hasard. Elle sait bien que les Camerounais ont en horreur des sectes.
Petite sœur Brenda, en lançant ton cailloux, l'oiseau a vu. Ton schéma a échoué. En attendant le Grand Soir, continue de jouir de l'argent des petites filles du Septentrion, du Noso, de l'Est, du Sud… qui boivent de l'eau dans les flaques d'eau et s'asseyent sur les mottes de terre pour suivre les cours pendant que tu montes dans les jets privés, loges pendant des mois dans les plus grands hôtels et palaces du monde entier où la seule nuitée coûte au bas mot un million de francs CFA. Continue à porter les grandes marques, Fendy, Coco Chanel, Gucci, etc. mais Dieu et le peuple te voient. Tu n'es plus cachée.