L’universitaire camerounais Fridolin Nke explique dans une publication sur sa page Facebook, comment la fille du résident de la République, Brenda Biya est devenue homosexuelle et défenseuse des causes LGBT+. Le docteur en philosophie évoque les échec amoureux de Brenda Biya avec les homme et son environnement.
Lorsqu’une fillette africaine de 9-10 ans découvre les premières scènes amoureuses dans les séries télévisées, lorsqu’elle s’éveille à la sexualité active, plusieurs questions inondent son cerveau : pourquoi les femmes embrassent-elles seulement les hommes ? Pourquoi les hommes ne s’embrassent-ils pas entre eux ? Et elle développe des réflexes sexuels hétérosexuels en droite ligne avec les valeurs en vigueur dans son milieu de vie.
Mais quand un enfant grandit comme un intouchable, il finit comme un épouvantable épouvantail. À la stupéfaction générale, Brenda Biya est devenue l’Ambassadrice VIP du lobby LGBT. Comment cela a-t-il été possible ? Pendant longtemps, Brenda avait cru qu’elle était une dorure céleste prédestinée à un Prince charmant. Or, tous ses échecs sentimentaux dévoilent un monde sentimental macabre qui lui révèle qu’elle n’est qu’une « ordure » au cœur d’un pouvoir en pleine moisissure et en totale putréfaction. Que doit-elle faire lorsqu’elle est excitée, lorsqu’elle sent cette irrépressible envie d’être comblée, cette invasion sacrée de l’altérité masculine qui amplifient avec panache les instincts féminins ? Elle est confuse. Au début, elle a certainement d’abord opté pour la solution la plus simple : la masturbation. Ensuite, incapable de satisfaire ses grosses envies libidinales, elle a eu recours à la méthode forte, à savoir, la combinaison de la masturbation et de la consommation des substances psychotiques et psychotropes.
Dans l’impossibilité de s’épanouir avec des méthodes catholiques, elle choisit de faire mal parce qu’elle se sent de trop dans ce monde de brutalité et de méchanceté. Cette âme fragile, cette rose jadis innocente, cet être de rêves à qui on a refusé le droit de rêver, c’est-à-dire qui a été entravé au niveau familial et social dans sa capacité naturelle à apprécier, à discerner et à se déployer pour entraîner son vouloir vers des appétits potables, sans rancune et guidée par des idées saines, s’est recroquevillée sur elle-même et s’est murée dans une détestation viscérale des monstres qui l’ont possédée depuis l’enfance.
Elle a beau exorciser ses désillusions et ses déchirements intérieurs, Brenda ne parvient pas à jouir. Au lieu de jouir, elle sent qu’elle pourrit (sentimentalement). Il lui faut une alternative à cette impasse sexuelle et émotionnelle. Embrasser une fille, par exemple sa conjointe brésilienne, et l’épouser dans son cœur est un acte de rédemption qui rend compte de deux choses : d’abord, elle entreprend par-là le processus de régénération de la personnalité qui la mène vers la liberté, vers sa Liberté, et qui lui permet de retrouver la joie de vivre juvénile volée, ensuite elle ressent de nouveau sa beauté perdue, sa dignité bafouée et ses inspirations originelles détournées. Malgré tout, elle demeure malheureuse.
De la masturbation au Grand saut vertigineux vers la bisexualité : l’impossible coït
Lorsque de naissance tout est permis, l’enfant n’aspire qu’à l’interdit. Et les conséquences sont dramatiques surtout lorsque la naissance et l’environnement de vie donnent le pouvoir au bien-né de tout se permettre et de satisfaire jusqu’aux infimes caprices et niaiseries qui comblent sa vanité. Contrainte de vivre avec des rejetons dont certains avaient des pères troués, éventrés dans leur masculinité, fatiguée de se tripoter sous ses draps jour et nuit, Brenda s’est métamorphosée et a fait le grand saut vertigineux vers l’interdit : elle s’est dupliquée pour se renflouer de la force et de la vigueur des (vrais) mâles si rares dans son écosystème et en même temps pour cultiver la finesse et la coquetterie qui maculent la beauté féminine. Privée du privilège de rencontrer de beaux garçons virils et sevrée des vertus jouissives de l’encastrement du serpent dans la pomme, en d’autres termes, privée des sensations inoubliables que procure le cérémonial divin de la virilité et du coït entre une reine de la savane et un Seigneur de la forêt, elle s’est résolue à se contenter du spectacle mortifère qu’offre une guenon dans le triste cirque des soleils enrhumés d’Occident. Elle n’aura jamais véritablement connu ce qui propulse des amoureux ordinaires dans l’extase…
Jouir, c’est se vider de ses excroissances émotionnelles et exorciser des instincts morbides vers la régénération de soi, en bref, c’est renaître symboliquement en se donnant du plaisir. Dans le cas de ma sœur Brenda, jouir c’est, au contraire, une terrifiante mortification imaginaire. Il s’agit de se mutiler et d’exposer ses blessures intérieures au soleil de la clameur populaire pour qu’il ne reste plus rien de cette monstruosité constitutive qui affole la suppliciée qu’elle est … Elle se dégoûte d’elle-même. Or, dans l’incapacité de se détruire de ses mains puisque le courage a été miné, n’ayant pas la force de se suicider, il ne lui reste qu’une seule issue, à savoir s’humilier, se bafouer elle-même, se saborder, se liquider et s’offrir en spectacle comme un sujet de souillure, un acteur de la déperdition, en somme, tuer l’horizon d’effacement des subjectivités empoisonnées dont elle est une retentissante symbolisation.
3. Détournement de l’affectivité et développement d’un appétit empesté
C’est qu’Eyenga Anastasie a longtemps été isolée sentimentalement !
C'est une vérité incontournable et elle a fait des posts dans les réseaux sociaux où elle expliquait comment ça n'allait pas bien dans sa vie, non seulement du côté familiale, sentimental, mais aussi du point de vue psychologique. Elle sombrait sous nos yeux avides de ses malheurs. Malgré son confort matériel apparent, c'est une fille qui a beaucoup souffert dans la vie. Malheureusement pour ses concitoyens et pour ses parents, on n’éduque pas les enfants à la sexualité comme on gouvernerait un pays par dépit au moyen des « très hautes instructions ».
Brenda n’est pas en joie ; elle est aux abois. Se disposer à être heureux ne demande pas qu’on chie aux yeux de tous. Le bonheur n’est pas dans la tourmente et l’avilissement. Au contraire… C’est que Brenda, comme une Ève sans Adam, se sent contrainte de mettre en valeur sa beauté féminine, ainsi que ses nombreux fantasmes et désirs sexuels inassouvis qui la tourmentent sans ménagement. Fatiguée de se tripoter la nuit comme une possédée, elle décide, à son corps défendant, de franchir le pas et de parler en langue, à peu près comme le ferait une fidèle envoûtée d’une église de réveil. Or, si le langage divin de la délivrance christique est multilingue, celui qu’affectionne la fille du président est le bilinguisme sexuel, c’est-à-dire la bisexualité.
À défaut de se sentir comblée, elle décide de remblayer les orifices qui la condamnent dans ses maudits fantasmes L’acte sexuel bisexuel sera donc sa conversion vers la surfemme, comme qui dirait le surhomme, à savoir, l’apocalyptique basculement d’une féminité entachée vers une intenable masculinité d’emprunt… On imagine aisément qu’au cours de ses ébats libidineux (pour ne pas dire amoureux), Brenda ne gémit pas, elle ne frémit pas, mais elle vrombit, elle geint. Elle vomirait ainsi, symboliquement, ce poison qui la constitue depuis sa prime enfance et qui la hante et lui vole sa sérénité, ses dons, son talent, jusqu’à ses plus infimes plaisirs…
Fridolin Nké