'Brigands électoraux': Wilfried Ekanga crache sur le visage des patrons du RDPC

Biya, sa femme et des cadres du RDPC

Tue, 12 Sep 2023 Source: www.camerounweb.com

Le Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC) est sur le pied de guerre depuis quelques mois. Le part voyant venir les échéances électorales tient depuis, des meetings et renouvelle ses instances.

Le parti politique dirigé par le MRC ne fait pas que dans les préparatifs des prochains scrutins. Il semble avoir retrouvé cette hargne de l'après l'élection présidentielle de 2018. Ses cadres et leaders de plus en plus loquaces, s'expriment sur tous les sujets d'actualité et cela est montré d'un cran, après le putsch dont a été victime le président Ali Bongo au Gabon voisin.

Wilfried Ekanga est l'un des cadres MRC les plus virulents sur la toile. Dans une tribune intitulée "l'écriture de la mémoire", il crache à la figure de plusieurs cadres du RDPC et invite les Camerounais à s'approcher du MRC et de voir par eux-mêmes, la différence.



"Le 24 septembre 2023, ce sera le premier jour de l'automne, une période qui succède à l'été, dans le cycle immuable des saisons de l'année. Et par une magnifique résonance cosmique, le 24 septembre 2023, ce sera aussi le premier jour du nouveau momentum politique du MRC Île-de-France. Une saison politique nouvelle, dans le cycle immuable de la réinvention perpétuelle de tout parti sérieux : ce sera la grande Assemblée Générale, et ça se passe à l'hôtel de ville d'Eaubonne, entre 11 heures et 15 heures.

Pendant que le RDPC envoie ses foutriquets tels que Patrick Rifoe sur les plateaux de télévision vous expliquer qu'ils comptent faire de l'armée nationale une milice chargée de mener des coups d'État en leur faveur lorsqu'ils perdront l'élection de 2025, pendant que des agents zélés de l'administration Biya ont enfermé et condamné pour 7 ans Pascal Zamboue, transformant ainsi sa femme Suzanne en proie facile pour conducteurs de Prados noires, pendant que le socle granitique de Paul Biya continue de brutaliser et de kidnapper des Camerounais en leur exigeant d'« aller faire ça à l'Ouest », le MRC continue sa marche en ligne droite, imperturbable et persévérant, car persuadé comme Fidel Castro en 1953 que « La historia me absolvera » (« l'Histoire me donnera raison »)

Car nous nous sommes engagés pour le bien-être collectif, et dans la conscience des difficultés sur notre chemin pour renverser un pouvoir carnassier vieux de 41 ans et convaincu d'avoir privatisé - voiture tribalisé - la République. Ce ne sont donc pas les diverses blessures mentionnées ci-dessus qui vont nous faire reculer et oublier que c'est le prix à payer pour délivrer un peuple à qui l'on a fait oublier son droit à la vie et à la dignité humaine. Nous sommes ici pour rappeler à ce peuple que les ingrédients qui ont posé les fondations du Cameroun indépendant d'hier sont les mêmes qui feront le Cameroun émergent de demain, à savoir : la lutte fraternelle de tous les Camerounais pour leurs droits, sans distinction d'origine, de statut, de religion ou de clan.

Comme l'illustre l'image, de Ruben Um Nyobé à Ernest Ouandjé en passant par Abel Kingué, Félix Moumié et Oséndé Afana, notre pays est entré dans l'histoire des luttes anti-impérialisme par le concours de tous, et non par le concours pour être Bulu que tentent de nous imposer ceux qui tribalisent la politique en renvoyant sans cesse le MRC à l'Ouest, alors même que notre parti est constellé de toutes les appartenances régionales du Cameroun. Nous sommes en train de reconfigurer le logiciel mental des Camerounais en leur rappelant que l'absence de plateaux techniques, d'électricité et d'eau courante, ou encore les accidents de la route sur le serpent terrestre Yaoundé-Douala et à la falaise de Dschang ne touchent pas que les MRCistes, mais tous les Camerounais.

Et donc, se réjouir du malheur que subit le MRC, c'est se réjouir de son propre malheur.

Car la seule qualité de la Mort, c'est qu'elle ne connait pas la discrimination; elle touche tout le monde de la même manière, sans égard aux appartenances ethno-politiques.

C'est cela qu'on appelle la Renaissance. Ce n'est absolument pas un slogan creux, mais une réalité intellectuelle palpable, que chacun peut (et doit) s'approprier, pour participer à la création d'un Cameroun différent, moins bestial, moins hors-la-loi, moins barbare et plus civilisé, pour nos propres enfants qui d'ailleurs sont déjà nés et qui hériteront bientôt de ce pays après nous.

Voilà l'émergence, la vraie ; elle est d'abord morale et consiste avant tout en une émergence des valeurs. Rien à voir avec le Wamakoulisme biyayiste, qui vous a fait croire qu'on devenait émergent en dépensant 3000 milliards pour des stades qu'on n'arrive d'ailleurs toujours pas à achever.

Si tu as d'autres questions et que tu désires en savoir davantage, tu es très cordialement invité à notre assemblée générale, à l'endroit et à l'heure indiquée. Il est impossible que tu ne sois pas séduit par cette nouvelle façon de faire la politique. Tu pourras toi-même la comparer à celle des foutriquets du RDPC ( Rassemblement des Putschistes Camerounais ), qui ne se cachent désormais plus et assument publiquement ce qu'ils ont toujours été, à savoir des brigands électoraux".

Source: www.camerounweb.com