Bruno Bidjang dévoile officiellement le candidat qu'il soutient à l'élection présidentielle

Les soutiens se dévoilent, le moment est venu de montrer à quel bord on appartient. Pour le journaliste Bruno Bidjang, directeur général des médias du groupe l’Anecdote, ce n’était plus vraiment un secret. Mais il a tenu à lever complètement le doute.

Sur sa page Facebook, celui qu’on surnomme Apikoro a écrit : « L’heure n’est plus au doute. L’heure n’est plus à la tergiversation ».

Le proche de Jean-Pierre Amougou Belinga estime que c’est le moment de remplir son devoir de citoyen et de soutenir son candidat. Moi, dit-il, « je soutiendrai le candidat de la stabilité et la continuité ».

Bruno Bidjang assure qu’il fera campagne aux côtés de celui qui incarne « l’expérience », « la paix » et « le développement ». Il s’agit du président Paul Biya. « Ensemble, avançons vers un avenir sûr et maîtrisé », termine la femme d’Ivana.

Une nouvelle sortie qui lui attire des critiques sèches : « Voter Paul Biya, c'est voter pour le désespoir de nos enfants dans les prochaines années. C'est se soumettre à nouveau au mépris, au laxisme, à la misère. Faites le bon choix qui sera le choix de la rupture en choisissant un candidat de l'opposition. Sa propre fille a dit de ne pas essayer de voter son père », rappelle un intervenant.

Mais comment comprendre alors ce choix de Bruno Bidjang dont le patron est en prison, incarcéré par le même régime qu’il défend ? Un homme pense qu’il soutient Paul Biya pour sa liberté car la dernière fois que Bidjang a dit que le peuple camerounais devait sortir de la peur pour réclamer la lumière et l'eau, il a été embastillé pour plus de 6 mois.

« Toi-même tu sais que la stabilité n'est plus, le Noso est témoin. S'il y a continuité, c'est la souffrance des Camerounais qui va se poursuivre comme Brenda l’a dit », assure cet autre observateur.

Avant de terminer en disant que tout Camerounais lucide libre et jouissant de tous ses sens respectera la consigne de vote de Brenda pour sauver les Camerounais de 43 ans de souffrances, l'authentique consigne et non celle dictée après.