• Le départ de Cédrick Noufélé du Cameroun fait encore des bruits
• Son départ a été un sujet à un examen au master en communication à l'université de Douala
• Le cas de Éric Fopoussi a également été mentionné
Nos confrères du média en ligne mediatudecmr.com informent ce jeudi 06 octobre que le départ de Cédrick Noufele et Éric Fopoussi a été proposé à des étudiants en master communication à l'Université de Douala.
Cédrick Noufele a tellement marqué le paysage médiatique camerounais que seulement moins de deux mois après son départ, il est déjà l'objet d'un sujet d'examen au Cameroun.
"Les récents départs des deux loups blancs de la chaîne Equinoxe Tv, sont le sujet d’une épreuve de Master 2, du département Communication de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université de la capitale économique du Cameroun, année académique 2021/2022. Dans cette épreuve de « Médias, médiations et technologies numériques », il est demandé aux étudiants de commenter « les départs de Cédrick Noufele et Éric Fopoussi du Groupe Équinoxe et plus largement le Turnover important au sein des rédactions », en s’appuyant sur leur « connaissance du paysage médiatique camerounais ». La question vaut « 20 points » en tout", écrit médiatude dans l'article publié ce jeudi 6 octobre.
Même les journaliste inspirés par le départ de Noufélé
Ces dernière semaines, plusieurs journalistes camerounais ont entrepris des démarches afin d'immigrer au canada. Inspirés par l'onde de choc causé par le départ de Noufélé à Radio Canada, ces dizaines de journalistes ont entrepris des démarches, afin d'immigrer légalement dans ce pays. Les démarches et les demandes explosent. Les confrères déjà installés au pays de Trudeau sont assaillis de demandes d'information, de logement et souvent de financement.
Kate Djiaha, ancienne journaliste d'Equinoxe TV, elle même vivant au Canada depuis quelques, a reçu une tonne de demande d'assistance. Excédée, elle répond dans une publication sur sa page Facebook.
"Je suis en congés maternité pour un peu plus d’un an ( les Québécois sont trop dans l’abus) , ça signifie que je pourrais aisément répondre à vos questions, tant que vous ne me demandez pas de vous expliquer la procédure d’immigration en détail et de vous dire combien elle coûte car tous ces détails sont mentionnés sur le site du ministère de l’immigration. Abek les ami.e.s je n’ai pas non plus de « réseau ». Si c’était le cas tous les membres de ma famille seraient au Canada. Pardon seulement arrêtez de me poser la question ib et enfin, pour ceux qui me le demandent ib, NON je ne peux pas vous héberger chez nous à votre arrivée au Canada; NON je ne peux payer votre procédure pour que vous veniez me rembourser au Canada. Moi qui? Je suis dans le jonglage ici. Et puis vous êtes même trop courageux de demander ce genre de choses massah genre on est de la même famille et on peut se permettre cette liberté quoi!", écrit-elle dans sa publication.