'C'est Amougou Belinga qui m'a envoyé' : l'un des meurtriers de Martinez Zogo balance tout au tribunal

(…) Les caméras de surveillance du Service central de recherches judiciaires du Centre, selon les révélations faites par Xavier Atangana Polycarpe, ont été même exploitées avec un détail à la clé : la rencontre de Martinez Zogo avec cet individu (qui l'a appelé pour lui livrer des secrets exclusifs sur Jean-Pierre Amougou Belinga, ndlr), sous l'œil bienveillant de Mabassi Etienne et Vane Chacal.

Pour ne pas s'arrêter là, Alain Ekassi va appeler le commissaire de police principal, Vincent de Paul Meva'a, pour les mêmes inquiétudes. C'est donc à la DGSN que l'identité du mystérieux individu venu de Douala va être révélée. C'est Bidzongo Albert.

Quand Alain Ekassi va tenter de composer le numéro, à la grande surprise totale, le nom qui va apparaître sur l'écran de son téléphone est plutôt celui d'Arthur Essomba et les deux se connaissent très bien. C'est un faux capitaine à l'antenne de la Sécurité militaire (Semil) d'Ambam.

Le commissaire de police principal, Vincent de Paul Meva'a, va monter une opération de police qui va permettre de mettre la main sur Arthur Essomba et le véhicule.

La triangulation va davantage démontrer que ce dernier n'était jamais venu de Douala, que le numéro en question a borné tour à tour à Nkoldongo lorsqu'il passe le premier coup de fil à Martinez Zogo, puis au quartier Fouda, un quartier de Yaoundé et quelques minutes plus tard, il va encore borner à Mahima, renseignent les antennes de relais.

Arthur Essomba, lors de son audition, va révéler que c'est Jean-Pierre Amougou Belinga qui l'envoie en mission pour négocier avec Martinez Zogo. Il a même tenté de rappeler Amougou Belinga sans succès. Il est allé à l'immeuble sans succès toujours.