« Tenue scandaleuse à Kribi : Nathalie Moudicki en "vendeuse de piment", l’outrage à la pudeur qui secoue le sérail »
L’épouse du DG de la SNH provoque l’indignation en s’exhibant seins nus lors d’une cérémonie officielle. Entre laxisme judiciaire et délits d’élites, que dit vraiment la loi camerounaise ?
C'est Grave : Les nudes de Nathalie Moudicki
L’épouse de l’Administrateur Directeur Général de la SNH Adolphe Moudicki est apparue dans une tenue des vendeuses de piment lors de la cérémonie de la pose de la première pierre des projets de construction de la raffinerie moderne intégrée et de dépôt stratégique de stockage des produits pétroliers à Kribi. Toute l’assistance était indignée et médusée.
Exposition de la nudité, atteinte à la pudeur, que dit la loi ?
La loi camerounaise recadre des délits sous le parapluie des « Atteintes à la moralité publique ». Le premier et celui qui fait ici l’objet de notre attention est « l’outrage public à la pudeur ». C’est un délit selon l’article 263 du code pénal qui énonce : « Est puni d’un emprisonnement de quinze (15) jours à (deux) 2 ans et d’une amende de dix mille (10) à cent mille (100) francs ou l’une de ces deux peines seulement, celui qui outrage publiquement la pudeur ».
Lors de la cérémonie mentionnée plus haut, notre passionaria nationale est apparue devant le parterre de personnalités qui assistaient à cet événement dans une tenue on ne peut plus légère, les seins en évidence et le dos totalement nu. On aurait dit une ngondele, mieux, une waka de la rue de la joie à la chasse de ses proies de nuit. Si cet habillement a scandalisé, voire stupéfait la plupart des hautes personnalités présentes, pour le commun des camerounais, ce n’était nullement une surprise. Ne dit-on pas « qu’on chasse le naturel, il revient au galop » ? Pas différent des dégagements de sa copine Chantal Biya avec qui elle gouverne actuellement le pays. Au-delà de tout, personne ne se serait attendu à une telle légèreté de la part de l’une des femmes les plus en vue du sérail camerounais, et non moins secrétaire de direction à la SNH, il est certes vrai que compte tenu de l’état grabataire de son illustre époux ; elle a décidé de prendre les reines de cette société en toute impunité, défiant de ce fait le conseil d’Administration. Pas besoin de faire la politique de l’autruche. Depuis l’invalidité de son époux, comment croit-on qu’elle assouvit ses besoins charnels ? Si Mvondo Ayolo est mieux placé pour répondre à cette question, on peut également dire que c'est certainement en attirant le regard de tous les mâles qui passent devant elle. L’occasion était toute trouvée de s’exhiber dans la mise en œuvre de cette fumisterie de projet qui la consacre désormais comme l’un des propriétaires du Cameroun.
En cas de plainte contre elle pour atteinte à la pudeur, la loi pourrait-elle jouer franc jeu ?