Chronologie du désordre Ego’oiste dans le football!
Son histoire, dans le football, s’est écrite par le désordre et les scandales, depuis 1997, quand il a intégré les sélections nationales. Je vous fais ici une brève chronologie des comportements anarchistes de “l’oreillard footeur de trouble”.
Pour commencer, il fait noter que l’équipe du Cameroun avait pu gagner quelque chose avec Ego’o dans ses rangs seulement quand Ego’o était un jeune qui cherchait sa place au sein de talentueux aînés (1998-2003) de la génération dorée qui a permis au Cameroun de régner sur le monde entre 2000-2003. Il était une réserve du Réal de Madrid avant d’aller à Majorque.
Puis, il avait signé au FC Barcelone et était devenu une star confirmée. Il ne perdra pas de temps pour envoyer des messages de son goût poussé pour le pouvoir.
Il se met rapidement à dos la presse française. Car il dénigre le championnat français de football. Il devient pratiquement persona non grata dans toute la France. La presse française décide de le bouder. Par solidarité professionnelle, toute la presse Occidentale décide de le bouder. Et de n’en parler jamais (en bien) malgré son immense talent.
Même la presse sportive camerounaise guidée par Sam Severin Ango et Boney Philippe décidera de boycotter cette star naissante et capricieuse qui ne respecte personne.
En 2004, il fera le tour des médias français pour s’excuser et demander pardon. Il engagera parmi les journalistes français qui le boudent, des stars de la télé comme Herve Matoux de Canal+, et versera beaucoup d’argent à un cabinet de communication pour redonner son image.
Tout le monde a intérêt à faire la paix, car, quoique l’on en dise il faisait parler son talent sur le terrain et le marginaliser faisait grandir sa popularité en Afrique où il était suivi. Il m’avait que 23 ans! Puis les médias ont besoin de contenu et il leur en fournissait en exclusivité!
D’où son idylle avec le groupe Canal+ où il a parfois menacé de faire renvoyer certains journalistes avec son bras longs, oubliant qu’on ne gère pas la presse en Europe comme à Douala. Même au Cameroun, il organisera des rencontres pour se rapprocher de la presse locale qui le boude. Et versera de l’argent à quelques ténors. Il réussira à diviser la presse avec son argent pour casser la dynamique de la fronde contre lui.
Pourquoi se souciait-il autant de redorer son image? C’est que, au FC Barcelone, il marquait des buts, mais la presse ne parlait que de Ronaldinho. Il avait commencé à comprendre. Il avait le monde entier contre. La Ligue espagnole connut même un scandale. Dernière journée du championnat. Eto’o est sûr d’être le meilleur buteur de la saison devant l’uruguayen Diego Forlan. Il a 4 buts d’avance sur son concurrent. D’abord la Liga espagnole évitera que les derniers matches se jouent au même moment.
Le FC Barcelone joue d’abord et est déclaré champion. Eto’o a 4 buts d’avance sur Forlan. Il fête aussi son titre en sachant que Forlan ne pourra pas inscrire 4 bit au dernier match. Sauf que jouant plus tard Forlan bénéficie de plusieurs penalties et de la générosité des défenseurs adverses pour inscrire 4 buts et finit par devenir le Pichichi (meilleur buteur en Espagne). Une façon pour les adversaires, la Liga et la presse de punir Eto’o pour son arrogance et le ramener sur terre.
Il criera au racisme mais tout le monde ne retiendrai que son comportement. Ainsi ira la vie de footballeur du plus grand désordonné du football camerounais et mondial.
Durant la période 2004-2015, avec lui comme super star, le Cameroun n’a connu que de scandales et des défaites, parce que Ego’o qui revendiquait le brassard de capitaine, voulait que les joueurs de notre l’équipe nationale jouassent tous non pour le pays , mais uniquement pour lui permettre de gagner le ballon d’or européen. Réduire une équipe nationale et des dizaines de professionnels à sa seule ambition personnelle de gagner le ballon d’or était inacceptable pour plusieurs cadres.
Ce désir de domination de ses aînés créera de grandes divisions au sein de l’équipe. Car, Milliardaire, il fait couler son argent, achète tout le monde , ouvre toutes les portes jusqu’à la présidence de la république et dicte sa loi aux différents entraîneurs. Il fait partir certains cadres de l’équipe nationale qui lui font ombrage. Et contestent son autorité. Et fait arriver de jeunes fidèles à son commandement tels Jean II Makoun ou Eton Enow qui sont prêts à lui vendre leur âme.
Il veut être à la fois ministre, joueur, capitaine, sélectionneur. La veille des matches en sélection, il organise des rebellions et passe son temps à comploter contre ses coéquipiers et dirigeants. Il vient en sélection uniquement pour mettre les dirigeants et ses coéquipiers en difficulté. Et leur rappeler qu’il est une star mondiale.
La coupe du monde 2010 en Afrique du Sud et celle du Brésil en 2014 sont un scandale planétaire. Eto9 refuse le drapeau et immobilise un avion affrété pour amener l’équipe au Brésil en engageant une rébellion non pour revendiquer des primes déjà fixées, mais pour mettre les autorités en difficulté. L’ambiance dans l’équipe est électrique. Le Cameroun étale devant le monde entier ses divisions internes. Jamais le pays de Roger Milla n’a été autant humilié dans le monde. Sacrifié par son icône qui était censé le porter vers des victoires. Egoo prend goût à humilier le pays pour se venger des dirigeants.
Le Cameroun ne participera pas à la CAN successivement pendant au moins deux éditions. Le président de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou qui s’inquiète de ce que la CAN se jouant sans le Cameroun pas intéressante pour les sponsors, sera attaqués par Eto’o qui menace de le faire débarquer et tente de saboter les cérémonies de ballon d’or. Exclu après avoir fait échouer un match e amical international prévu à guichet fermé en Algérie, il est finalement débarqué en 2016 (radié après le scandale du mondial au Brésil).
Après sa mise à l’écart, le Cameroun gagne la Can avec une équipe de “débrouillards”, démontrant que la victoire est dans l’ASN du pays qui n’a pas besoin d’Ego’o pour arriver au sommet. Preuve que même avec Tarzan d’Obala où Stade de Bertoua, le Cameroun peut gagner quand il y’a la paix à la fecafoot.
Tout juste après cette victoire, Egoo fil déclare la guerre a Tombo À Roko président intérimaire et a use de son bras long a la FIFA pour faire installer un comité de normalisation avec à sa tête son avocat maître Happy. Celui-ci à taille des textes sur mesures pour installer Seodou Mbombo Njoya.
Entre temps, Ego’o a pris sa retraite européenne et promet à Alain Foka qu’il va aux États Unis étudier pendant 4 ans comme le fit Georges Weah au Liberia. Mais le pouvoir et les projecteurs lui manquaient tellement qu’il décide de changer d’avis et de revenir “aux affaires”. Il demande à Mbombo de lui céder la place à la Fecafoot. Surpris Mbombo Njoya tente de résister. C’est la cassure entre les deux. Usant de l’argent et sa popularité de star, et faisant des promesses fallacieuses aux électeurs délégués, il est élu à la Fecafoot.
Depuis qu’il y est, il veut tout faire. Être ministre, président, premier ministre, joué, sélectionneur… il fait la guerre aux équipementiers. Déclare la guerre à toutes les vedettes de l’équipe nationale. Fait peur aux binationaux. Il truque les matches et sanctionne injustement ceux qui respectent les règles. Il a nommé un sélectionneur incompétent. Il a gâché la coupe du monde au Qatar en chassant sans motif le meilleur joueur de la sélection. Il dilapide les finances et gère par emprisonnement des collaborateurs er exclusion des membres élus comme lui-même.
Aujourd’hui, près de deux ans après son arrivée à la Fecafoot, tout est redevenu comme du temps où il était capitaine: désordre total. Cet homme est un « poison » dangereusement toxique pour notre football. Tant qu’il sera là il n’y aura que du désordre. S’il s’en va, le Cameroun gagnera la CAN en Côte-d’Ivoire car il est très négatif.
Jean Claude Mbede