C’est confirmé. Le remaniement ministériel peut intervenir dans les prochaines heures. C’est ce qu’on annonce dans le sérail. Ça va aller très vite et Paul Biya ne veut pas perdre de temps.
A Etoudi, on apprend que plusieurs ministres seront arrêtés dans l’affaire de l’enquête instruite par le président Paul Biya suite à l’assassinat de Martinez Zogo. Aussi, les derniers décès des membres du Gouvernement de Joseph Dion Ngute vont précipiter les choses.
Déjà, on apprend que le ministre de la justice, Laurent Esso pourrait perdre son poste. Ceci fait suite aux accusations qui planent sur lui dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo. Selon Reporters Sans Frontières, il serait l’ordonnateur de l’assassinat de Zogo où Amougou Belinga a été exécutant.
On apprend selon plusieurs indiscrétions qu’un coup d’Etat serait en train d’être préparé au Cameroun. Les jours à venir semblent plutôt mauvais à Etoudi.
Coup d'Etat : Paul Biya redoute le pire, l'armée se prépare
Les coups d'Etat en Afrique sont devenus monnaies courantes et l'information circule dans les casernes des armées que quiconque voudrait le pouvoir peut l'avoir mais avec la force.
Ce fut le cas ces derniers mois au Mali, en Guinée et au Burkina Faso à deux reprises. Cela semble ne pas encore se boucler car des odeurs de coups d'Etat gagent du terrain dans les coulisses en Guinée Bissau, Gambie, Comores, Centrafrique et au Tchad pour ne citer que ceux-là.
Les autorités tchadiennes de la Transition ont affirmé, jeudi 5 janvier 2023, avoir déjoué une «tentative de déstabilisation» visant à porter atteinte à l’ «ordre constitutionnel et aux institutions de la République». Depuis son indépendance en 1960, l’histoire de ce pays est marquée par des coups d’Etat et d’offensives rebelles.
De même, Le gouvernement de Gambie a inculpé vendredi huit soldats pour trahison en lien avec une tentative de coup d'Etat présumée en décembre, a annoncé un porte-parole dans un communiqué.
Le Cameroun n'est pas du reste car plusieurs fois, des hommes politiques principalement ceux de la diaspora ont sommé l'armée de prendre leur responsabilités face au régime actuel à Etoudi. Il faut dire qu'un soulèvement de l'armée camerounaise risque d'être impossible car ce sont des hommes siégeant à Etoudi qui controlent ladite armée.
Pour le Franklin NYAMSI, Le Peuple camerounais, et notamment l’opposition politique et la société civile sont donc plus que jamais face à leurs responsabilités.