C’est terminé : le rêve canadien prend fin pour les Camerounais

La situation sociale et économique étant ce qu’elle est au pays, les Camerounais ne jurent que par le voyage en Europe et en Amérique. Dans cette démarche, le Canada est devenu une destination favorite pour la plupart des jeunes. Les vols entre les pays d’Afrique et le Canada se succèdent, on parle de plusieurs milliers de départs ces dernières années.

En effet, le visa pour le Canada, pays nord-américain situé entre les États-Unis au sud et le cercle polaire au nord, s’obtient plus facilement. Dans ce pays où les principales villes sont Toronto, Vancouver, Montréal et Québec (toutes deux francophones) et Ottawa la capitale, il se dit que les autorités ont besoin de cerveaux, de bras valides, face à la nécessité surtout de rajeunir la population vieillissante.

Le Canada offre un visa pour les études et un autre pour le travail, ce dont raffolent une grande partie de la jeunesse africaine qui part sans réfléchir par deux fois, avec l’intention de revenir un de ces jours sur leur terre natale, mais cette fois-ci dans la peau d’une personne accomplie, riche, capable de faire une réalisation digne de ce nom au pays et de subvenir aux différents besoins essentiels de leur famille.

Mais selon nos sources, 1,2 million de résidents temporaires devront quitter le Canada en 2025. C’est une nouvelle qui risque de faire des malheureux, si elle n’en fait pas déjà, à l’instant où elle a été annoncée. Et pour cause, beaucoup de Camerounais et d’autres jeunes africains sont dans le séjour temporaire une fois arrivés dans le pays, le temps de se régulariser. Cela est en fonction de la branche utilisée pour rejoindre le pays d’accueil.

De quoi faire au lanceur d’alerte Shance Lion que « le rêve canadien prend fin pour 1,2 millions de résidents temporaires en 2025 ». Mais plus on s’y penche, davantage on se rend compte que c’est normal parce que si un visa arrive à terme, la procédure veut que la personne concernée rentre.

Alors, disent quelques intervenants sur les réseaux sociaux : « Il n’y a rien d’étrange là-dedans et cela ne va pas nous décourager. Ils vont finir ce qu’ils ont commencé ».