'C'est un Espagnol à la tête de la Fécafoot': une piqure de rappel à Samuel Eto'o

En clamant haut et fort que le ministre des Sports est en train de violer la loi, en ce qui concerne le processus de nomination du staff des Lions indomptables, Samuel Eto'o en tant que président de la Fécafoot semble oublier qu'il est assis sur une chaise pas du tout stable.

D'après la loi camerounaise, des personnes comme Samuel Eto'o, qui ont une autre nationalité, en dehors de celle du Cameroun, ne peuvent occuper un poste ni au sein du gouvernement, ni au sein d'une institution de droit camerounais, comme la Fécafoot.

Benjamin Zebaze a fait ce petit rappel à Samuel Eto'o qui crie depuis des mois que le ministre Mouelle Kombi viole la loi.

"Lorsque Iya Mohamed, alors président de la Fécafoot, a estimé que la nomination d'un staff des Lions Indomptables faite contre l'avis de la fédération était illégale, il a refusé de signer les contrats. Mais en homme bien éduqué, il n'a rien fait pour empêcher à ce staff de faire son travail jusqu'au bout.

Aujourd'hui, avec des méthodes de quartizards, on humilie notre pays sur la planète foot en osant évoquer la violation des règles juridiques alors qu'il existe bien un "PÉCHÉ ORIGINEL": la présence d'un espagnol à la tête de la Fécafoot. Quelles sont les règles juridiques qui ont permis cette forfaiture ?

Depuis quand la double nationalité est acceptée dans ce pays par LA LOI ?", rappelle Monsieur Zebaze.

"Lorsque patron de presse, j'ai été suspendu à plusieurs reprises par le Conseil de la Communication (CNC) du défunt Évêque Befe Ateba; de Jean Claude Ottou, de Peter Essoka... j'ai organisé la résistance avec toute la presse réunie, de Séverin Tchounkeu à Amougou Belinga en passant par Michaut Moussala, Haman Mana... Mais, en attendant le sort des procédures judiciaires, NOUS AVONS APPLIQUÉS les décisions du CNC malgré le fait que nous les jugeons illégales", ajoute l'ancien patron de presse.