L'un des objectifs majeurs de cette célébration est de lutter contre la cyber dépendance.
Ce mardi 28 février 2017 est Journée mondiale sans Facebook. Cette journée a été retenue par les promoteurs, pour inciter les internautes à se détacher du réseau social pendant 24 heures. Jeu auquel ont bien voulu se prêter quelques-uns, en guise de défi. Pour la grande majorité par contre, ce n'est pas le cas. Par ignorance de cette Journée ou par simple méconnaissance, la quasi-totalité des internautes à Yaoundé s’est connectée au réseau social comme d'habitude.
En créant la Journée mondiale sans Facebook, les promoteurs entendent "lutter contre l'addiction à la cyber dépendance, protester contre l'intrusion des publicités qui se font passer pour de l'information et rappeler à Facebook qu'ils ne seraient rien sans leurs clients... pas moins que cela !", selon le site journée-mondiale.com. La plateforme indique également que "les promoteurs (de cette journée) insistent aussi sur la sécurisation nécessaire de l'outil qui est plutôt du genre perméable à de nombreuses attaques et autres pillages d'informations."
Parlant des risques de l'addiction aux réseaux sociaux, le docteur Xavier Laqueille, psychiatre interviewé par LCI affirme que "Le sujet peut s’enfoncer dans un processus de plus en plus envahissant et comme dans toutes les pathologies addictives, ce qui est en dehors de l’addiction devient inintéressant. Le sujet se désocialise, son activité ainsi que sa vie psychique et sociale se réduisent. Dans le cas des jeunes, cela se passe en plus à un moment clé où la personnalité se construit.
Lorsque l’on est face à un processus addictif installé, cela peut potentiellement devenir inquiétant. Quand un adolescent passe son temps sur internet, ne va plus en cours, ne dort pas la nuit, n’a que des amis sur le web et pas à l’extérieur, cela demande une vraie évaluation clinique. La dépendance est un symptôme qui doit être évalué pour déterminer si c’est une addiction pure ou si c’est une addiction avec une pathologie psychiatrique associée : une maladie dépressive, un trouble phobique sévère ou une pathologie mentale grave, du type schizophrénie."
À vous de voir votre rapport aux réseaux sociaux et de l'améliorer si vous pensez être dépendant ou en voie de l'être.