Célestin Tawamba, président du Groupement des entreprises du Cameroun (Gicam), a récemment exprimé sa vive inquiétude quant à l’état déplorable des infrastructures aéroportuaires du pays. Dans une lettre adressée à Thomas Owona Assoumou, directeur général des Aéroports du Cameroun, il a dénoncé les multiples carences qui affectent ces infrastructures et l'impact négatif de cette situation sur l’économie nationale.
Tawamba ne mâche pas ses mots. « Depuis plusieurs années, nous avons constaté avec inquiétude un délabrement flagrant des infrastructures aéroportuaires, tant au niveau des terminaux que des équipements destinés aux passagers. Les conditions d’accueil, d’orientation et de sécurité approximatives ne répondent malheureusement pas aux normes internationales attendues dans un pays comme le nôtre. » Ce constat, souligne-t-il, ne fait qu'aggraver les difficultés des compagnies aériennes, contraintes de composer avec des installations vétustes, compromettant ainsi la qualité des services offerts aux passagers.
Au-delà des désagréments pour les usagers, Tawamba pointe du doigt l’impact considérable de ces infrastructures sur l’économie nationale. « La qualité des aéroports est un facteur déterminant pour notre compétitivité économique », écrit-il. Selon lui, le mauvais état des aéroports camerounais constitue un frein majeur au développement du pays, en limitant son attractivité pour les investisseurs étrangers et en restreignant les opportunités de croissance.