Les sorties du professeur Maurice Kamto sont souvent, des occasions des occasions pour lui de rétablir des vérités, sur les affaires pour lesquelles il a été souvent calomnié ou a fait l'objet de propagation de fausses histoires l'impliquant.
Sur le cas de l'université de Ngaoundéré, le prof Kanto affirmait dans une interview avec le quotidien le jour du 16 octobre 2019, qu'il est celui qui y a "ouvert la faculté de droit".
"Il s'est dit des choses terribles durant la campagne électorale, donc l'une m'a complètement sidéré. On n'a répandu que, comment pouvais-je aller chercher les voix de mes compatriotes du nord, alors que je les ai traité de moutons, et refuser d'aller enseigner à l'Université de Ngaoundéré ?
Je rappelle ici, que c'est moi qui ai ouvert la faculté de droit de l'Université de Ngaoundéré, alors que, on m'y avait affecté, et que j'ai dû laissé toute ma famille, et mon premier enfant qui était malade.
Je suis obligé de parler des choses personnelles pour qu'on comprenne, malade et qui devait avoir un suivi médical particulier, je l'ai abandonné à mon épouse pour aller ouvrir et enseigner à la faculté de droit de l'Université de Ngaoundéré.
Nombreux sont mes étudiants de cette époque, qui sont des hauts fonctionnaires, ils sont passés ensuite par l'ENAM, et qui sont fiers.
C'est eux qui m'interpellent dans la rue, ils me rappellent qu'ils ont été mes étudiants à l'Université de Ngaoundéré.
Vous voyez qu'il y a des esprits maléfiques, ce n'est pas çà la politique, je comprends que c'est un monde qui n'est pas toujours facile, peut-être on peut dire des choses pour nuire à l'adversaire, mais, pas à ce point là.
Je crois que de temps en temps, il faut savoir raison gardée, je n'ai jamais tenu ce genre de propos sur aucun de mes adversaires, je ne manque pas les informations sur les personnels politiques au Cameroun, mais, je ne les ai jamais sorti. Il faut qu'on arrête, parce qu'en plus, ce ne sont pas des informations, mais, des mensonges.
Je suis resté à l'Université de Ngaoundéré jusqu'à ce que je sois rappelé au Sud du pays à la fois à la suite d'un sursis à exécution de la cour suprême sur l'acte qui m'avait affecté, mais surtout que je sois rappelé pour prendre en charge le dossier Bakassi.
Voilà pourquoi je suis parti de l'Université de Ngaoundéré sans problème, j'ai toujours assumé mes enseignements, corrigé et donné mes résultats".