La route Obili-marché Melen
Plongé dans un état de délabrement très avancé, cette route qui dessert l’arrondissement de Yaoundé 6e, est devenue un véritable casse-tête pour les usagers. Nids de poules, dos d’ânes et des marres d’eaux sont autant d’obstacles visuels, qui tracassent les conducteurs sur l’axe du camp de la garde présidentielle à Obili.
Le lundi 25septembre à 14 heures, ces obstacles sont la cause des bouchons car les automobilistes sont contraints de ralentir à chaque fois. « Je vous assure que cet axe est parmi les pires axes de la ville de Yaoundé. A plusieurs reprises, mon tuyau d’échappement a été endommagé par le mauvais état de la route, nous évitons au mieux de prendre cette route durant le travail mais par contrainte nous nous y retrouvons », explique Jules Elanga, chauffeur de taxi depuis 5 ans. « Lorsque je passe sur cet axe j’ai du mal pour ma voiture car il est rempli de nids de poules, et ainsi j’ai du mal à les éviter », ajoute Cabral Kamga, un autre conducteur de taxi depuis 3 ans. Cependant les piétons se plaignent également car les conducteurs de moto taxi se retrouvent sur le trottoir à cause du délabrement avancé de la chaussée.
« Les embouteillages sont créés par l’état de la route, nous sommes exposés aux accidents de la circulation, puisque les conducteurs de motos taxi roulent désormais sur le trottoir. Nous sommes des fois obligés de marcher sur la chaussée comme les véhicules circulent à peine pour les éviter. Les chauffeurs de taxi nous salissent avec de l’eau sale issue des nids de poules », explique Aboubakar C. , piéton Les habitants de cette zone sont également en difficulté face à ce mauvais état de la route.
« Les nids de poule causent des retards et des accidents. Lorsqu’il est exactement 17 heures, les bouchons se multiplient, car c’est à cette heure que tout le monde cherche à rejoindre son domicile. C’est ainsi que les véhicules peuvent faire 1heure sur place », déclare Jean Ndikum, habitant de la zone. Les conducteurs de moto taxi subissent également ce calvaire qu’impose cette route. « Depuis quelques mois, des nids de poule se sont multipliés sur cet axe. Mes clients se plaignent. Nous sommes obligés de faufiler pour vite arriver », déplore Ali Aliyu.
