Dans la trépidante ville de Douala, l'année prend une tournure amère pour de nombreux commerçants de Ndokoti Tradex, notamment pour Maman Rose, une commerçante de vêtements et sous-vêtements, qui exprime son chagrin face à un déguerpissement inopportun en cette période festive.
La situation a été révélée par le confrère Griote, qui a recueilli le témoignage poignant de Maman Rose. La commerçante, mère de cinq jeunes enfants, a vu son hangar détruit dans le cadre d'une opération de déguerpissement, laissant derrière elle des interrogations sur son avenir professionnel et financier.
Maman Rose déplore particulièrement le timing de cette opération. Selon elle, il aurait été plus judicieux d'attendre la fin des fêtes avant de procéder à un tel démantèlement. Elle souligne que cette période de l'année est cruciale pour les commerçants, car les ventes sont généralement à leur apogée.
"Nous aurions dû au moins attendre la fin des fêtes pour casser notre hangar", explique-t-elle avec une pointe d'amertume. Elle souligne que l'impact financier aurait été moins bouleversant si cette opération avait eu lieu en début d'année, période où la stabilité financière est souvent renforcée par les ventes accrues pendant les fêtes.
Maintenant, Maman Rose se retrouve confrontée à la tâche difficile de trouver un nouvel espace commercial sans avoir les ressources nécessaires pour le faire rapidement. La pression financière ajoutée à la tristesse personnelle de voir son gagne-pain détruit en cette période de l'année rend la situation d'autant plus difficile à surmonter.
Cette histoire souligne les défis auxquels sont confrontés de nombreux commerçants, confrontés non seulement aux pressions économiques, mais également aux décisions administratives qui peuvent avoir des répercussions dévastatrices sur leur gagne-pain, surtout lorsqu'elles surviennent à des moments critiques.