Malachie Manaouda a clôturé mercredi l'atelier-évaluation de la couverture sanitaire durant la CAN
Malachie Manaouda a clôturé mercredi à Douala le double atelier-évaluation de la couverture sanitaire durant la compétition.
Le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, a présidé le mercredi 6 avril 2022 à Douala, la cérémonie de clôture du double atelier de Revue après action (Raa) de la couverture sanitaire de la Coupe d’Afrique des nations (Can) TotalEnergies 2021 et de Revue intra-action (Ria) de la stratégie nationale de réponse à la Covid19, qui s’est déroulé du 30 mars au 6 avril.
Une cérémonie à laquelle ont également pris part le secrétaire général des services du gouverneur de la région du Littoral, Aboubakary Haman Tchiouto et le Sg du minsanté, le Pr Louis Richard Njock. Un peu plus d’un an après la première revue de février 2021, il était nécessaire de marquer un temps d’arrêt afin d’évaluer les dispositifs mis en place, d’identifier les bonnes pratiques et de déterminer les prochaines étapes, afin de pérenniser les acquis et améliorer les faiblesses du système sanitaire.
Pendant une semaine, le Dr Linda Esso, sous-directeur de la Lutte contre les épidémies et les pandémies au ministère de la Santé publique, et ses équipes ont évalué la mise en œuvre de la couverture sanitaire de la Can TotalEnergies 2021 qui s’est déroulée au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022, mais également la mise en œuvre de la stratégie de réponse à la covid19 depuis mars 2021.
Les résultats de la première Revue intraaction de la réponse qui avait été menée ont permis d’ajuster le plan national de réponse, en intégrant notamment les nouveaux piliers de la réponse, la vaccination et la continuité du service des soins de santé essentiels.
Pour Malachie Manaouda, « un an après cette évaluation, il s’est avéré important de marquer une pause et de faire un point sur la mise en œuvre des recommandations formulées pour cette dernière revue dans l’optique de réajuster les actions de notre riposte afin de mieux apprécier notre défi majeur qui est la faible acceptation de la vaccination par les cibles bénéficiaires ».
« Effectivement, nous ne devons pas nous arrêter à la situation actuelle de confort et des indicateurs qui sont tous au vert, mais nous devons continuer de convaincre, aller vers les cibles pour leur demander de se faire vacciner », poursuit-il.
Au sortir des travaux, les défis qui restent au centre des préoccupations, en plus de l’acceptation de la vaccination, sont la gestion des corps des patients décédés de Covid, le séquençage complet, la remontée des données pour être beaucoup plus efficaces, revoir le dispositif et voir à quel niveau ça bloque.
Il y a aussi la gestion des déchets, l’optimisation de la régulation médicale, la création de cinq pôles pour le SAMU, la réactivation du numéro vert 119, etc.
