• Le Cameroun essuie plusieurs critiques
• Le ministre Grégoire Owona se défend
• Le Mali aussi accuse
La CAN 2021 démarrée au Cameroun le 09 janvier se poursuit avec son lot de scandales. Après les polémiques nées autour de la pelouse du stade de Japoma, le scandale des tests covid-19 et le drame d’Olembe ont fait réagir plusieurs délégations étrangères. Au Cameroun, ces critiques formulées contre la CAN sont mal perçues. Le ministre Grégoire Owona estime que le pays de Paul Biya est victime d’un bashing.
« Le Cameroun, débout et fier organise en ce moment, la plus grande compétition africaine. C'est le moment choisi par quelques contempteurs pour tenter de discréditer les efforts consentis pour que la fête soit belle. Ne cédons pas aux sirènes de la désinformation et du bashing désormais institué contre notre pays. Faisons tout, chacun à son niveau pour que notre CAN soit vraiment sucrée », a-t-il déclaré.
Le Mali mécontent
Eliminé en 8ème de finale par la Guinée Equatoriale, le Mali rejoint la longue liste des équipes qui soulèvent les manquements constatés durant la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Ibrahim Bathly, le secrétaire général adjoint de la fédération malienne de football a adressé ce jour, une note de protestation à la CAF pour dénoncer les injustices dont a été victime l’équipe malienne durant son dernier match. La fédération malienne s’étonne Du silence des assistants VAR face « au cas de main flagrante » d’un joueur de l’équipe adverse.
« Lors du match des 1/8èmes de finale qui a opposé le Mali à la Guinée Equatorial hier soir au stade de Limbe, la Var a annulé un penalty accordé au Mali par l'arbitre du match sur une faute dans la surface de réparation, par contre la VAR est restée muette sur le cas de la main flagrante et visible du joueur Equato-Guinéen dans la surface de réparation...) », déplore les Maliens.
Suspicions
Tout comme les Comores ou encore le Burkina Faso, les Maliens trouvent suspect l’arbitrage durant cette CAN qui se joue eu Cameroun. Ils appellent la CAF à la vigilance afin de préserver la bonne réputation de la compétition.
« Le Mali accepte sa défaite avec un Fair play et félicite la Guinée Equatoriale pour sa qualification au 1/4 de final mais nous protestons officiellement contre cet acte qui parait trop suspect. Pour la suite de la compétition et pour l'image de notre institution (CAF) il est nécessaire que les arbitres et assistants VAR soient encore plus vigilants et regardants sur ces situations », écrit la fédération malienne de football.
La CAF indexée
Le Cameroun pourrait-il battre les Comores si ces derniers n’avaient pas leur effectif ravagé par la pandémie du Covid-19 ? La question reste posée face à la prestation très moyenne des Lions Indomptables lundi au stade Olembe dans le cadre des 8èmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Malgré la victoire du Cameroun (2-1), les joueurs comoriens ont été les plus applaudis et célébrés durant la rencontre. Pour beaucoup de passionnés du football, la jeune équipe des Comores a été victime d’injustice de la Confédération Africaine de football.
L’un des partisans de cette thèse est le journaliste Romain Molina. Il fait partie des premiers à dénoncer la décision de la CAF de ne pas autoriser le portier comorien Ali Ahamada à jouer alors même qu’un nouveau test réalisé lundi matin l’a déclaré négatif au Covid-19. La CAF a préféré placer les joueurs en quarantaine pendant 5 jours. Cette règle, la CAF l’a introduite juste à la veille de la rencontre contre le Cameroun. Les premières équipes qui ont disputé les 8èmes de finale de la CAN n’avaient pas été soumises à cette mesure contraignantes pour les joueurs.
« Au début de la CAN, un joueur positif devait s'isoler et pouvait être testé toutes les 48h. Si négatif, il sortait de l'isolement et devait juste faire un test cardiaque avant le match. Depuis hier 17h par mail, le corps médical de la CAF a changé cela et imposé un protocole... Il faut cinq jours de confinement en cas de test positif. Ce n'est plus possible de réintégrer le groupe en cas de test négatif 48h après », explique Romain Molina..
« On a donc changé les règles en pleine compétition, et les Comores se font avoir (les Tunisiens ont bénéficié d'une dérogation hier) et ne peuvent pas aligner de gardien ce soir sauf dérogation spéciale... », poursuit-il.