Avec 1263 dollars par habitant, le pays n’occupe que le 6è rang en matière de PIB en Afrique centrale ; loin derrière son voisin de la Guinée équatoriale premier au classement avec 11948 dollars par habitant.
Le Cameroun, première économie de la Communauté économique et monétaire des
Etats de l'Afrique centrale (CEMAC), n’occupe que le 6è rang dans le classement
des pays dans lequel les habitants sont les plus riches en Afrique Centrale. C’est ce qui ressort des données collectées en matière de Produit intérieur brut (PIB) par le Fonds monétaire international (FMI), pour le continent africain sur l’année 2017.
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Avec 1.263 dollars par habitant, le Cameroun est loin derrière son voisin de la Guinée équatoriale, qui occupe le premier rang avec 11.948 dollars par habitant. Ce petit pays pétrolier qui compte la deuxième plus faible démographie de la zone CEMAC est suivi par le Gabon deuxième de ce classement avec 7.584 dollars par habitant et de l’Angola (4.401 dollars/Hab). Ces trois
pays, nous apprend l’étude, représentent donc près de 80% de la richesse par habitant en Afrique centrale. Avec 1.794 dollars par habitant, le Congo est quatrième, suivi de Sao Tomé et Principe (1.750 dollars/Hab).
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Le Tchad, la République démocratique du Congo et la République centrafricaine ferment la marche avec respectivement 799 dollars, 467 dollars et 400 dollars par habitant. Largement dépendante des matières premières, l’Afrique centrale a un PIB global d’un peu moins de 250 milliards de dollars en 2018 et une population estimée 140 millions d’habitants. Bien plus, nous apprend le rapport du FMI, 22% de la population de cette zone géographique détient 80% de la richesse. Il est toutefois important de souligner, que ces données ne reflètent pas totalement la réalité, mais sont plutôt issues du rapport PIB/population. Or, les pays d’Afrique centrale tirent leurs principaux revenus du pétrole et autres matières premières.
Selon la Banque africaine de développement (BAD), les retombées négatives de la baisse des prix du pétrole sur les économies africaines soulignent la nécessité
d’accélérer et d’approfondir les réformes structurelles afin de créer plus d’emplois pour les jeunes et de construire des économies plus résilientes.
Car malgré les mesures déjà prises et l’abondance des ressources naturelles, « le chômage et l’exclusion économique restent élevés », souligne l’institution qui atteste que le développement économique a été freiné par une diversification limitée et un secteur privé morose.
Même si certains pays tentent de redistribuer la richesse pétrolière à travers un système d’avantages sociaux, notamment des emplois publics et des filets sociaux de sécurité, il existe encore plusieurs mesures pour promouvoir un développement économique plus rapide et plus inclusif.