Depuis la création de l'AirPort Security Unit, une structure civile destinée à renforcer la sécurité dans les aéroports internationaux du Cameroun, les passagers se plaignent de dysfonctionnements et de tensions avec les forces de police et de gendarmerie en charge de la sécurité aéroportuaire. Le secrétaire général de la présidence de la République avait estimé que les forces de l'ordre en place n'étaient pas à la hauteur de cette mission, d'où la création de cette nouvelle structure placée sous la supervision du conseiller technique à la présidence, Israël Éran Moas.
Cependant, la police et la gendarmerie ont plusieurs fois intercepté des trafics organisés par des agents de l'AirPort Security Unit. Le dernier incident en date a eu lieu le 3 mai 2023 lors du traitement du vol de la compagnie Ethiopian Airlines, au cours duquel deux agents de l'ASU ont été arrêtés en train de faire passer de l'or. Les deux individus sont actuellement détenus dans les cellules de la police judiciaire en attendant leur procès.
« Dans le but de renforcer la sécurité et la sûreté dans les différents aéroports internationaux du Cameroun, le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh a convaincu le chef de l'État de ce que la police et la gendarmerie déjà en place n'étaient pas à la hauteur de cette mission d'où la création d'une structure civile dirigée par un lieutenant-colonel de l'armée validée par le président de la République: AIRPORT SECURITY UNIT.
Cette structure est placée sous la supervision du conseiller technique à la présidence l'Israël Éran Moas. Depuis lors, les passagers se plaignent énormément. N’en parlons pas de la police et la gendarmerie qui sont constamment à couteaux avec les responsables de cette structure.
A plusieurs reprises, la police a intercepté des trafics orchestrés par agents de AirPort Security Unit. Le dernier événement en date remonte à la journée du 3 mai 2023 lors du traitement du vol éthiopian Airlines, deux agent ASU Ont été arrêtés en voulant faire passer l'or.
Les deux individus méditent leur sort dans les cellules de la police judiciaire », précise le lanceur d’alerte Boris Bertolt