CONFIDENCE : John Fru Ndi a remporté l'élection de 1992 avant de pactiser avec Biya pour une raison

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Sat, 25 Jun 2022 Source: www.camerounweb.com

• Le SDF va mal

• John Fru Ndi ne laisse pas un meilleur héritage

• Le parti est divisé



Le Social Front Democratic (SDF) est l’un des partis de l’opposition camerounaise les plus adulés. Il est présidé par John Fru Ndi qui est arrivé à une étape de sa vie qui demande retrait politique et repos. C’est ce que le Chairman compte faire. Il a officiellement annoncé sa retraite politique dès la prochaine assemblée élective. Mais avant d’arriver là, John Fru Ndi a procédé à des nominations qui n’ont pas fait plaisir à certains militants ainsi qu’à beaucoup d’observateurs nationaux.

Ces choix contestés, ajoutés aux erreurs politiques de John Fru Ndi durant tout le temps passé à la tête du parti, ont fait reconsidéré les positions. Par exemple, Jean Robert Wanko, le président régional du Social Democratic Front (SDF) en Allemagne a adressé une lettre au président du parti John Fru Ndi, jeudi le 23 juin 2022. Il lui a notifié sa démission dès le jeudi 23 juin 2022 de ses fonctions de président régional du SDF pour la région SDF d’Allemagne.

Il y a quelque temps, Jean-Michel Nintcheu était fortement pressenti pour prendre le relai de Ni John Fru Ndi. Maintenant, la meilleure solution qui lui reste est de quitter le parti, selon l’homme politique Hervé-Emmanuel Nkom : « Ce qui reste à Jean-Michel Nintcheu c’est de faire ses valises. Ceux qui se trompent qu’ils ont leur parti à eux, dans les partis politiques ils auront leur grand soir comme au SDF aujourd’hui. Quand il y a le chaos dans un parti politique, ça ne doit pas me réjouir. Jean Robert Wafo nous prédisait le grand soir au RDPC et aujourd’hui, il est nettoyé par le pressing du SDF.

Maintenant, c’est au tour de l’avocat Amédée Dimitri Touko d’enfoncer un peu plus John Fru Ndi qu’il trouve en accointance avec le régime de Paul Biya.

L’élection présidentielle de 1992 fut remportée dans les urnes par Ni John Fru Ndi, son leader, porté par l’union pour le Changement. Mais la dictature néocoloniale incarnée depuis 40 années par Paul Biya, a, par le contrôle qu’elle a des institutions et de l’armée, refusé toute l’alternance en réprimant dans le sang, les tentatives de protestation.

Le SDF, sous la houlette de John Fru Ndi, s’est donné une nouvelle ambition, exister, se planquer, obtenir les strapontins politiques que le pouvoir de Yaoundé veut bien lui concéder, finalement céder à la tentation des ors du pouvoir. Ce parti s’est atrophié, a perdu du terrain et est finalement devenu un gadget institutionnel entre les mains du régime dictatorial de Yaoundé, sans aucune aptitude à influer sur le jeu politique.

La politique doit cesser au Cameroun, d’être le champ d’expression de roublards et d’escrocs internationaux qui, comme des charognards, vivent de la misère et du sang des opprimés. Ce propos peut paraître excessif si on ne le met en rapport avec la renonciation aux voies et moyens, dont disposait le SDF pour faire plier le pouvoir dans ses dérives dictatoriales et notamment, dans la boucherie humaine en cours au NOSO : l’option de la non-participation aux élections ou la sortie du jeu institutionnel de Paul Biya sont de puissants leviers que John Fru Ndi a refusé d’envisager.

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