CONFIDENTIEL : Ferdinand Ngoh Ngoh prépare un sale coup contre Samuel Eto’o

Une nouvelle phase s'ouvre dans la crise qui secoue le football camerounais. Selon des informations exclusives, le secrétariat général de la présidence de la République, dirigé par Ferdinand Ngoh Ngoh, s'intéresse de près aux conséquences du rejet de la candidature de Samuel Eto'o au comité exécutif de la CAF sur la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).

La décision du Comité de Gouvernance de la CAF, tombée le 24 janvier 2025, n'a surpris que peu d'observateurs. Les récentes controverses entourant le président de la FECAFOOT, notamment sa collaboration contestée avec le bookmaker 1XBet et les sanctions du Comité d'Éthique de la FIFA concernant les incidents de la Coupe du monde U20 en Colombie, avaient largement compromis ses chances.

L'intérêt manifesté par le secrétariat général de la présidence pour cette affaire marque une nouvelle étape dans les relations déjà tendues entre les institutions. Des sources proches du dossier évoquent une possible offensive institutionnelle visant à fragiliser la position d'Eto'o à la tête de la FECAFOOT.

"Cette demande d'information n'est pas anodine", confie un expert du football camerounais sous couvert d'anonymat. "Elle pourrait préfigurer une remise en question plus large de la gouvernance actuelle du football camerounais."

La situation est d'autant plus préoccupante que Seidou Mbombo Njoya, vice-président sortant de la CAF, se trouve également dans l'impossibilité de se représenter, faute de soutien de la FECAFOOT. Pour la première fois depuis longtemps, le Cameroun risque de se retrouver sans représentant au sein du comité exécutif de l'instance continentale.

Face à cette situation, Samuel Eto'o garde sa ligne de défense. "Je ne suis pas condamné et je dois pouvoir être candidat", avait-il déclaré à RFI avant la décision. Cependant, les observateurs s'interrogent sur sa capacité à renverser la situation, alors que les pressions semblent s'intensifier tant au niveau continental que national.

L'intérêt manifesté par la présidence pourrait annoncer une période d'instabilité pour la fédération camerounaise. La conjugaison des difficultés continentales d'Eto'o et des tensions internes au pays risque de fragiliser davantage sa position à la tête de la FECAFOOT.

La suite de cette affaire pourrait donc avoir des répercussions majeures sur l'avenir du football camerounais, tant sur le plan national qu'international.