C'est une révélation du porte-parole du Collectif des avocats du leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).
Les faits remontent au lendemain de la présidentielle d'octobre 2018. Selon Maître Emmanuel Simh, les individus en question avaient approché la direction du MRC pour lui proposer de porter "un vrai projet insurrectionnel armé" en vue d'obtenir le départ du régime de Yaoundé. Il précise que le parti avait dénoncé ces personnes auprès du délégué général à la sûreté nationale Mbarga Nguélé.
Cette nouvelle révélation fait suite aux accusations proférées contre les dirigeants ce parti après l'annonce des manifestations du 22 septembre 2020 qui ont conduit à des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants dans plusieurs villes du Cameroun occasionnant des blessés graves et des centaines d'arrestation.
Comme pour se démarquer de toute idée insurrectionnelle à lui attribuée, le Prof Maurice, aujourd'hui assigné à résidence, a précisé dans un communique les deux principaux objectifs des manifestations à savoir la résolution de la crise anglophone et la révision du code électoral avant tout scrutin au Cameroun.
"Le président Kamto a encore dit aujourd'hui qu'il ne peut pas être, lui républicain, ni complice ni auteur du port des armes contre les autorités camerounaises" a rappelé Me Emmanuel Simh
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