Les enseignants maintiennent leur grève
La réunion convoquée par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, n’a pas abouti aux résultats escomptés. Malgré les efforts déployés par le ministre et ses collègues pour éteindre les flammes de la grève de l’année dernière, ils n’ont pas réussi à répéter cet exploit cette année. Les enseignants grévistes, en colère et déçus d’avoir cru aux promesses des ministres, ont décidé de boycotter la réunion en signe de protestation.
Selon des sources fiables, une écrasante m a j o r i t é d’enseignants a décidé de ne pas participer à la réunion du ministre. Cette décision soulève des inquiétudes quant aux perturbations potentielles de l’année scolaire 2023-2024 dans les écoles publiques du Cameroun. « Si le gouvernement ne respecte pas ses engagements, nous sommes prêts à poursuivre la grève jusqu’à ce qu’ils décident de véritablement s’attaquer à notre problème. Cette fois-ci, nous sommes déterminés, nous avons prouvé que ce gouvernement n’a aucune volonté de résoudre nos problèmes », déclare amèrement Olen Wotabo Jeudong, porte-parole du collectif OTS (On a trop supporté), l’organisation des enseignants à l’origine de cette grève, cité par nos confrères du site d’information de la Deutsche Welle.
Il convient de rappeler que la grève de l’année dernière avait paralysé le système éducatif. Des mesures prises par le gouvernement avaient alors conduit à la suspension du mouvement de grève. Il est essentiel que les autorités gouvernementales prennent en compte les préoccupations des enseignants et s’engagent à résoudre les problèmes qui les affectent. Une communication et une collaboration plus étroites entre le ministère du Travail et de la Sécurité sociale et les enseignants pourraient contribuer à trouver des solutions durables et à éviter de nouvelles perturbations dans le système éducatif camerounais.