CRTV : le ciel vient de tomber sur le DG Charles Ndongo

La CRTV au cœur de la polémique

Mon, 23 Oct 2023 Source: www.camerounweb.com

La Cameroon Radio Television (CRTV), organisme public camerounais de radio-télévision, fait parler d’elle depuis un moment maintenant. Peut-être que l'estocade vient de lui être donnée.

Ce n'est pas un secret que beaucoup de citoyens dénotent à leur façon des anormalités à la CRTV qui sont dénoncées à haute voix dans la foulée, sans que rien n’y soit vraiment fait. Le média dirigé par Charles Ndongo fait grincer les dents et meurtrir les cœurs.

Comme le souligne le lanceur d’alerte Boris Bertolt, « en huit mois, la CRTV perd trois employés décédés pour cause de maladie, sans assurances, pendant que Charles Ndongo, sa femme et ses amis pillent l’entreprise ». Le journaliste révèle ainsi à ceux qui ne le savaient pas, que Charles Ndongo est un prévaricateur de la fortune publique.

Boris Bertolt a fait savoir qu’alors que « la CRTV dépense par an près de 500 millions de francs CFA pour le carburant, ses employés n’ont pas d’assurance. Ils décèdent dans l’incapacité d’être pris en charge. Ainsi, depuis le début de l’année, trois sont décédés parce qu’ils n’avaient pas d’assurance pour se faire soigner. Il s’agit de Le brun Ndam Abessolo, Saint Luc Tchaga et Mengue Nvandi ».

Dans la suite de son développement, le dénonciateur relaie des réactions de quelques employés de la CRTV suite à ces décès susmentionnés. Un des citoyens en question raconte qu’il est « difficile de supporter le choc de la disparition, en l'espace de 2 jours, de St Luc Tchaga, et de Ndam. La seule consolation que l'on peut avoir, c'est qu'ils demeurent vivants dans le souvenir. St Luc Tchaga, que l'on appelait aussi "Boum Boum Fire", je l'ai coaché à Ebolowa en 2005, durant les 10 mois qu'a duré mon séjour la-bas. Quant à Ndam, je ne pourrai jamais oublier ses prouesses de conducteur de métier dans le bourbier de Nyabizane en 2012. C'était à la suite de la pose de la première pierre du barrage de Lom Pangar. Il a slalomé à flanc de colline, pour sortir du piège de dame nature particulièrement furieuse ce jour-là. J'ai également apprécié sa capacité à enrichir la collecte des informations par ses conseils avisés et suggestions bien souvent pertinentes. Ndam était un peu reporter dans l'âme. Regret éternel ».

Un autre compatriote cité par Boris Bertolt ajoute : « La mort de St Luc Tchaga vient encore poser le problème de l'assurance maladie. L’aurait-on toujours si les produits avaient été achetés à temps pendant son coma. L’aurait-on sauvé si on avait donné tout ce qu’il fallait durant son séjour en salle de réanimation. Il ne fallait pas moins de 35 000 par jour. Je me pose à moi ces questions. Le personnel de la CRTV a-t-il une malédiction avec l’assurance maladie. Peut-il fonctionner chez nous comme ailleurs ? C'est-à-dire, sans rupture de contrat, sans tracasseries quand ça existe. Sommes-nous une maison pas normale, du fait de la proximité de l’immeuble abritant le siège avec qui l'institution hospitalière qui s'occupe des malades mentaux ? J’assure et j’assume ».

C’est un sacré coup derrière la tête du journaliste Charles Ndongo et le média qu’il dirige. À soixante-six (66) ans, le collaborateur de Paul Biya est dans une sale posture, lui qui est accusé de détournements de fonds publics, de mauvais traitements réservés aux employés de la télévision, etc. Charles Ndongo est connu pour être le « journaliste du président ». Il l'a accompagné pendant des années et a fait des reportages spéciaux dans le pays ou à l’étranger.

Source: www.camerounweb.com