À deux ans de la présidentielle au Cameroun, la politique nationale s'anime avec la préparation du congrès du PCRN dirigé par Cabral Libii. Cependant, une ombre plane sur cet événement crucial pour l'opposition, émanant du fondateur historique du PCRN, Robert Kona, qui exprime le désir de "récupérer son parti". Cette situation a suscité des commentaires, dont celui de Marlyse Douala Bell, qui s'exprime dans l'émission 7Hebdo sur STV.
Dans une déclaration percutante, Marlyse Douala Bell suggère que Cabral Libii pourrait être un "allié potentiel important" pour le RDPC en raison de son profil politique. Cette assertion met en lumière les dynamiques complexes qui sous-tendent la politique camerounaise, où les alliances et les relations peuvent changer rapidement.
Cabral Libii se prépare à organiser le congrès de son parti, le PCRN, à Kribi le mois prochain. Cet événement revêt une importance particulière en vue des prochaines élections municipales, législatives et présidentielle en 2025. Les résultats obtenus par le PCRN aux élections locales de 2020, avec cinq sièges de députés et sept municipalités remportées, ont renforcé la position de l'opposant.
Cependant, l'opération de Robert Kona pour "récupérer son parti" prend une tournure juridique. Il a décidé d'assigner en justice sept personnes, dont Cabral Libii, devant un tribunal de la région de l'Extrême-Nord. Ces développements internes au PCRN soulignent les tensions et les divergences qui peuvent surgir au sein même des partis politiques.
Marlyse Douala Bell assure que malgré les défis internes au PCRN, il n'y aura pas d'effort délibéré pour nuire à Cabral Libii. Elle laisse entendre que le congrès du PCRN à Kribi se tiendra sans entraves, et la compétition politique pour les prochaines élections se déroulera dans un contexte de respect mutuel.
Les déclarations de Marlyse Douala Bell révèlent les nuances et les stratégies en jeu dans la politique camerounaise à l'approche des élections. L'équilibre entre les forces internes et externes, les alliances potentielles et les contestations judiciaires deviennent des éléments clés dans le paysage politique du Cameroun. La période à venir promet d'être riche en événements et en rebondissements.