Dans une analyse percutante, le journaliste en retrait, Venant Mboua, dénonce le chantage présumé de Robert Kona envers les membres du PCRN et pointe du doigt Cabral Libii pour sa participation dans une "arnaque électoraliste". Installé à l'étranger, Mboua décrypte les choix politiques du leader du PCRN avec une perspective critique.
Mboua blâme Libii pour son implication supposée dans le chantage à l'argent, affirmant que le jeune leader aurait dû anticiper les tactiques des "mauvais vieux" du régime de Yaoundé. Il reproche à Cabral d'avoir opté pour des raccourcis politiques, soulignant les désaccords internes au PCRN liés à l'argent et aux manœuvres des fondateurs du parti.
L'analyse souligne également le manque de formation d'une "masse critique" capable de soutenir des revendications, une lacune que, selon Mboua, le PCRN aurait dû combler depuis 2018. Il critique le parti pour avoir abandonné le terrain des revendications au profit de négociations électorales, soulignant que les mouvements politiques jeunes en Afrique n'ont généralement pas choisi cette voie.
L'article se conclut sur une interrogation provocante, suggérant que Cabral Libii et ses camarades n'ont que deux alternatives : lutter pour détruire le système en place ou s'y rallier pour éviter de se noyer. La question persistante est de savoir quelle voie le PCRN choisira dans sa quête de changement au Cameroun.