Ne dites surtout pas à Calixthe Beyala qu’elle est vieille ! Du haut de ses 56 ans, la romancière prend encore soin d’elle et n’a pas rompu avec la vie sentimentale.
Elle déplore « la propension des hommes africains à traiter les femmes de vieilles alors qu’eux-mêmes ne sont pas de la première fraicheur ».
Pour Beyala, qu’une femme soit plus âgée que son mari n’est pas un problème. L’écart d’âge ne doit pas être mal vu.
Pour étayer ses propos, l’écrivaine franco-camerounaise n’hésite pas à évoquer l’exemple de l’épouse d’Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle française. Cette dernière a 25 ans de plus que son mari.
Et pour la romancière, cet écart d’âge dans la conjugalité, ce genre d'union transgénérationnelle, sont tout à fait normaux.
Elle n’y trouve aucun inconvénient et fait savoir qu’en Occident, « la question ne se pose pas tant que cela ». Mais en Afrique, Beyala se dit « impressionnée par la propension des hommes à traiter les femmes de vieilles ».
Une situation qu’elle déplore dans une publication postée hier dimanche 02 Avril sur sa page Facebook. Publication dans laquelle elle se moque des hommes qui ont une préférence amoureuse pour les jeunes femmes et refusent d’accepter la tendance inverse.
Calixte Beyala trouve les hommes de 35 ans chauves
Calixte Beyala raille les hommes qui ont la trentaine et plus. Elle affirme qu’ils ont « un ventre bedonnant » et que « généralement à partir de 35 ans, ils deviennent chauves ».
« Ces Messieurs qui généralement à partir de 35 ans, affichent un ventre bedonnant » et « deviennent chauves, trouvent tout à fait normal d'avoir des épouses de vingt ans plus jeunes qu'eux... Rions donc... Et les voilà à trouver anormal qu'une femme soit l'aînée de son mari ne serait-ce que de cinq ou dix ans » a-t-elle déploré.
Et d’ajouter : « Alors que nous autres femmes restons belles au-delà du temps, parce que nous prenons soin de nous, parce que d'ailleurs, nous vivons plus longtemps et enterrons généralement ces gros machos ».
Sans un brin déroutant, l’auteure de L’homme qui m’offrait le ciel va jusqu’à souhaiter que « dorénavant les femmes soient plus âgées pour équilibrer les chances et ne pas avoir à les enterrer ».
Une manière pour l’écrivaine de pourfendre les sarcasmes dont font l’objet les femmes les plus âgées que leur partenaire. Plus qu’un désir, et quitte à choquer, elle plaide pour que désormais « la situation soit inversée ».
Ainsi, elle dévoile sa passion pour les hommes jeunes et frais. Un choix qu’elle assume totalement. Sans tabou. Calixte Calixthe Beyala appelle de ses vœux une acceptation de la défiance de la parité dans les relations conjugales.