Cameroun - 2 militants du Mrc condamnés pour avoir distribué les cache-nez et les gels hydroalcoolique pendant le Covid19

• Ils ont été interpellés en septembre 2020 alors qu'il distribuaient gratuitement les cache-nez et gels hydroalcoolique

• Assomo Ondoua Thérèse et Webassi attendaient leurs sentences derrière les barreaux

• Ils ont été condamnés hier par le tribunal de Sangmelima



Au lendemain de l'avènement de l'épidémie de coronavirus dans le monde en général et au Cameroun en particulier, le leader de l'opposition Camerounaise, le Pr Maurice Kamto, president national du Mrc a mis sur pied une initiative dénommée Survie Cameroon Survival Initiative (SCI SI) pour venir à bout de cette pandémie en distribuant gratuitement des cache-nez et des gels hydroalcoolique aux populations. C'est ainsi que des militants et sympathisants de son parti se sont constitués en bénévoles pour la distribution de ces produits. Lors de leurs descentes en septembre 2020 dans les artères des villes pour cette fin, plusieurs parmi eux ont été interpellés et écroués dans les prisons. C'est le cas de Mme Assomo Ondoua Thérèse communément appelé Maman Pilon et Weubassi qui séjourne depuis 2 ans en prison et ont été condamnés mercredi dernier par le tribunal de Première Instance de Sangmelima, a appris camerounweb.com.

L'audience de ces bénévoles a eu lieu mercredi dernier 18 mai 2022 dans la salle des audiences correctionnelles du tribunal de Première Instance de Sangmelima.

Pour avoir distribué des masques et des solutions hydroalcooliques en période de Covid19 aux nécessiteux, le Tribunal a déclaré

Assomo et webassi coupables. Et les condamne par conséquent à 50 000 frs d'amende et à 61 961 frs de dépens et 6 mois de contrainte par corps au cas en cas de non paiement des dépens.

Les deux condamnés à de simples peines d'amendes n'ont pas été extraits de leur lieu d'incarcération, Prison Centrale de Mfou pour Assomo Ondoua Thérèse, Prison Principale de Yaoundé pour Webassi, pour être conduits au jugement à Sangmelima. Est-ce leur faute? Ou celle de la justice ? Ou encore celle de leurs avocats qui n'ont pas leur garde juridique? On ne saurait répondre à cette question de façon péremptoire.

Cette audience était suivie de bout en bout par Me Claude Kenne et Me Nana Miriam, avocats qui sont allés remplir la fonction du Collectif Sylvain Souop à Sangmelima.