• Maurice Kamto fête son anniversaire aujourd’hui
• Il a 68 ans
• Cet évènement intervient 48 heures après celui de Paul Biya
Principal opposant de Paul Biya, considéré par ses soutiens comme le 3ème président du Cameroun, puisqu’ils revendiquent sa victoire lors de l’élection présidentielle de 2018, Maurice Kamto fête aujourd’hui, 15 février son anniversaire. Ceci intervient 48 heures après celui de Paul Biya qui a fêté ses 89 ans.
Maurice Kamto, le président du MRC a 68 ans ce 15 février 2022. Né le 15 février 1954 d’une famille modeste de la ville de Bafoussam (chef-lieu de la région de l’Ouest Cameroun), l’opposant et ancien ministre est connu pour sa grande intelligence et son impressionnant CV.
Le parcours
Maurice Kamto effectue des études à l’université de Yaoundé, où il obtient une licence en droit public. « En 1980, il obtient un diplôme d’études approfondies de droit public fondamental et un diplôme d’études approfondies de droit international à la faculté de droit de l’Université de Nice. En 1982, il est diplômé de l’Institut international d’administration publique de Paris. En 1983, il obtient un doctorat en droit à la faculté de droit de Nice. En 1988, il reçoit le prix Robert-Delavignette de l’Académie des sciences d’outre-mer pour Pouvoir et droit en Afrique noire. Il est agrégé des facultés françaises de droit la même année. Il devient ensuite doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé II6 », rappelle le confrère actucmeroun.com
Il est successivement professeur aux universités de Yaoundé, de Ngaoundéré et, depuis 1994, à l’université de Yaoundé II. Il enseigne également à l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), et à l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Yaoundé. Il est régulièrement invité par plusieurs universités occidentales et africaines. Il est membre et conseiller juridique de la délégation camerounaise de la conférence diplomatique de Rome pour la création de la Cour pénale internationale (membre du comité de rédaction) en juillet 1998.
Mais, sur le plan politique, ce que l’on retient plus de l’homme c’est sa participation puis son emprisonnement à l’issue de l’élection présidentielle de 2018, pour laquelle il revendique toujours sa victoire. Depuis, il incarne la principale figure de l’opposition camerounaise.