• Albertine Bitjaga abondonne le projet Bnews1
• L’entreprise de presse est incapable de payer les salaires du personnel
• Une employée fait de graves révélations
Plus rien ne va à Bnews 1. Le nouveau média dirigé par Ernest Obama, ancien directeur général de Vision 4 perd tous ses ténors. Albertine Bitjaga qui occupait le poste stratégique de directrice de l’information, vient de rendre le tablier. Elle rejoint ainsi la longue liste de ses collaborateurs qui ont quitté le navire. Le dernier départ avant Albertine Bitjaga était celui d’Ambroise Awono. Les salariés de Bnews cumulent plusieurs mois d’arriérés de salaires selon les indiscrétions de certains collaborateurs.
En plus des salaires qui tardent à tomber, certains employés dénoncent le management du patron Ernest Obama. Un employé avait confié sous anonymat à Camerounweb, les traitements peu orthodoxes dont sont victimes les femmes dans cette entreprise.
Camerounweb vous propose l’intégralité des témoignages d’une employée de Bnews1
Le fonctionnement de Bnews et Ernest obama est simple. Toutes les femmes qui arrive-t-il leur fait la cour promettant monts et merveilles. Une fois que tu refuses, il te met sous pression. Celà a occasionné le départ de beaucoup de femmes. Et lorsqu'il te faisait toi la cour il dénigrait toutes les autres devant toi. J'ai le témoignage d'une autre collègue. Qu'est-ce qui se passe les filles les plus belles et tendances il les met à côté de lui. Elles intéressent ses amis et il vous connecte.
Vous devenez alors très vite ses amis. Lors des réunions il vous applaudis. Parfois c'est dans le bureau qu'il veut te toucher te demandant de coucher avec lui et te disant comment il est excité. Les stagiaires il drague. Tu refuses il commence à t'insulter et te mettre mal. Il monte des coups avec les filles qui lui racontent les prouesses qu'elles font avec les hommes dehors ce qu'il applaudit. Aucun de ses jugements n'est objectif. Sauf s'il couche avec. Quand il te drague il t'applaudit devant tout le monde. Le jour où tu refuses il te méprise et te salue à peine. C'est un véritable enfer cette boîte.
Je rappelle qu'Obama ne donne pas de lettre d'engagement à ses employés. Je disais tantôt que nous vivons le martyr depuis près de 5mois sans salaire. Nous avons couvert le directeur Ernest Obama qui nous a nourri de promesses vaines de rémunération. Pour nous remettre finalement le 23/12/21 la somme de 40000 en guise d'argent de fête. Ce jour le personnel était une fois de plus abattu et indigné. Il avait promis nous donner un mois et demi de salaire le 28 décembre. Jusqu'aujourd'hui rien. Ambroise awono s'est toujours montré très assidu au travail et fidèle à notre patron. Les employés ont commencé à se plaindre après l'affaire des 9millions de Guinness avec lesquels il était censé nous payer j'oublie le mois exact. Mais ce jour lors d'une réunion spéciale qu'il a convoquée il a promis de réparer la climatisation, acheter des rames et nous faire basculer sur le satellite amos d'où nous avons été retirés un mois après. Ça été très dur pour nous. Nous avons toujours respecté et cru en cet homme jusqu'à ce que nous ouvrions les yeux. Puis est venue la restructuration toujours sans salaires.
Après les 9millions. De Guinness sont venus les 4millions et demi du Bunec. C'était en fin décembre je crois. Il n'a toujours pas payé et c'est ce jour qu'il nous a brandi ses richesses, maisons et autres.
Ce que disent mes collègues est vrai. Ils ne mentent. On soupçonnait le fait qu'il payerait certaines personnes ce qu'on appelle son cercle fermé. D'où l'intense colère du personnel. Dans cette situation vous n'avez pas le droit de revendiquer. A cela s'ajoute la promotion canapé et autres pratiques du genre. Le fonctionnement est le même que de celui d'avant. À ses amis il offre toutes les grâces et les faveurs au reste vous souffrez. C'est très dur et compliqué. Les autres ont peur de parler parce qu'ils craignent de perdre leur boulot sinon tous médisent de lui très sincèrement. Cet après-midi. Honnêtement je ne souhaitais plus y travailler j'attendais juste mon argent.
Il avait tenu une réunion c'était un mardi. Et c'est à cette réunion qu'il a dit avoir remis les 4millions et. Demi du Bunec payé vendredi à un ami. Qu'il a deux maisons d'une valeur de 300 millions. Deux terrains titrés, des voitures et qu'il ne souffre pas mais qu'il a pitié de nous.